DÉPALLE Albert
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né le 27 novembre 1903 au domicile de ses parents au lieudit Choly à
Saint-Pierre-Laval (03). Son père Gilbert et sa mère Jeanne née DÉPALLE
sont cultivateurs.
Le 27 juin 1925 il épouse Anne TRAMBOUZE à Roanne (42). Ils sont domiciliés d'abord au 81, rue Arago à Roanne (42). Il exerce le
métier d'ajusteur, puis est chef magasinier de
la Société Anonyme de Blanchiments, Teintures et Impressions où il y
est employé du 21 avril 1938 au 3 juin 1943.
Source de la photo ci-contre: Division des Archives des Victimes des Conflits Contemporains 21 P 442 773.
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Le 13 juin 1943 il est arrêté par les autorités allemandes à Moulins (03) et interné à la Mal-Coiffée, prison militaire allemande à Moulins. Selon les déclarations de la famille au Ministère des Anciens Combattants et Victimes de Guerre, il aurait été arrêté pour le motif suivant: "Requis pour le Service du Travail Obligatoire, se serait évadé, repris à Moulins en juin 1943, aurait été incarcéré à Compiègne". A Compiègne il est immatriculé sous le N° 16.339.
Le 2 septembre 1943 il est déporté de Compiègne à Buchenwald non pas dans le cadre du Service du Travail Obligatoire qui concerne les hommes des classes 1920,1921 et 1922, mais dans le cadre de "l'Opération Meerschaum" comme il est indiqué dans l'en-tête de la fiche ci-dessous.
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Source du document ci-dessus: Service International de Recherche d'Arolsen 1.1.5.3 / 5744869.
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Note: "Aktion Meerschaum" ("Ecume de mer") est le nom de code d' une opération de « recrutement » de main d’œuvre en Europe de l’ouest afin d'alimenter les camps de concentration.
Il arrive à Buchenwald le 4 septembre dans le convoi N° I.131. Il y reçoit le matricule N° 20408. Après la quarantaine il reste au camp central de Buchenwald. KL BUCHENWALD: Le
camp de Buchenwald , situé à une dizaine de kilomètres de la ville de
Weimar, est créé en 1937. Avec le déclenchement de la guerre en 1939 et à
mesure des avancées de la Wehrmacht, la population concentrationnaire
s'internationalise.
De
1943 à la fin de 1944 voire au tout début de 1945, le camp devient un
vivier de main d'œuvre corvéable à merci et renouvelable à volonté pour
la production de guerre. Le développement des Kommandos s'amplifie. Des
usines sont installées dans l'enceinte du camp.
En
tout, Buchenwald comptera 136 Kommandos. Après huit années d'existence
au cours desquelles périrent environ 56000 détenus et où 238980 ont pu
être recensés, le camp de Buchenwald est libéré le 11 avril 1945. Source: Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation.
Il y décède le 13 octobre 1943 selon l'état civil de Saint-Pierre-Laval, le JO N° 74 du 22 mars 1988 et le Service International de Recherche d'Arolsen. Voir la fiche de décès ci-dessous. Gestorben= Décédé.
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Source du document ci-dessus: Service International de Recherche d'Arolsen 1.1.5.3 / 5744877.
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Selon l'acte de décès à l'état civil de Weimar, il serait mort de septicémie.
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«Mort pour la France»
La carte de Déporté Politique N° 1.169.1241 lui est attribuée à titre posthume sur décision du Ministère des Anciens Combattants et Victimes de Guerre en date du 8 février 1964.
"Mort en déportation" suivant l'arrêté du Secrétariat d'Etat aux Anciens Combattants en date du 19 février 1988 paru au Journal Officiel N° 74 du 27 mars 1988.
Sources:
- Archives Départementales de l'Allier 1580 W 13
- Etat civil de Saint-Pierre-Laval (03) et de Roanne (42) - Division des Archives des Victimes des Conflits Contemporains 21 P 442 773
- Forissier Nathalie La
Déportation dans la Loire 1940-1944 Publications
de l’Université de Saint-Etienne 2005
- Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation Editions Tirésias 2004
- Mémorial Buchenwald Dora Kommandos Association Française Buchenwald Dora et Kommandos
- MemorialGenWeb site Internet - Service International de Recherche d'Arolsen 1.1.5.3 / 5744869, 1.1.5.3 / 5744877,
© AFMD de l'Allier
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