Incorporé le 10 novembre 1925 il est affecté au 63ème régiment de Tirailleurs et envoyé en Algérie, puis au Maroc. Il est rapatrié le 2 février 1927.
Il milite activement au Parti Communiste dès 1934 et appartient à la cellule des Isles.
Le 5 février 1934 il épouse Marie Isabelle Augusta SAGO à Montluçon (03) et ils ont un fils. Ils sont domiciliés au lieudit Le Pont Vert Route d'Argenty à Montluçon (03).
Il est mobilisé au 414ème Régiment de Pionniers le 2 septembre 1939 et est démobilisé le 13 juillet 1940 à Montluçon.
Il est arrêté par la police à la suite de la distribution de tracts pour son appartenance au Parti Communiste clandestin sur un arrêté du Conseiller d'Etat Secrétaire Général pour la Police du 5 décembre 1940. Lors de la perquisition à son domicile le 19 décembre 1940 des documents sont découverts.
Il est interné le 19 décembre 1940 au Centre de Séjour Surveillé de Sisteron (Alpes-de-Haute-Provence). Son épouse écrit le 20 janvier 1941 au maréchal Pétain pour demander sa libération. Consulté, le commandant du camp estime le 8 février 1941 qu' «En raison du court séjour de l'intéressé au camp (2 mois) une libération serait prématurée». Puis il est muté le 15 mai 1941 au camp de Saint-Sulpice-la-Pointe (Tarn). Il est libéré le 5 décembre 1941 sur arrêté du Conseiller D'Etat, Secrétaire Général pour la Police qui rapporte la mesure d'internement à l'encontre d'Eugène MARSAT, mais ce dernier reste soumis «à une surveillance attentive».
Aussitôt rentré à Montluçon il prend contact avec Marcel ZWILLING dit «René» et est enrôlé sous le pseudo d' «Etienne».
Il part au Maquis Gabriel Péri aux environs de Clermont-Ferrand le 10 novembre 1943 et est arrêté le 1er mars 1944 à Saint-Eloy-les-Mines (63).
Selon l'attestation du Lieutenant Colonel F.VIGNE, liquidateur du Mouvement F.T.P.F, il est « capturé au cours d'une mission à Volvic (P.D.D) par la Gestapo le 1er mars 1944 au cours d'un engagement (auquel il participa) entre la Wehrmacht et un groupe des M.U.R. d'Auvergne» et est «grièvement blessé».
Il est interné à Clermont-Ferrand (63).
Le 28 juillet 1944 il est déporté de Compiègne à Neuengamme où il arrive le 31 dans le convoi N° I.250. Il reçoit le matricule N° 40106 et est transféré au kommando de Bremen-Osterort
Osterort: Bremen-Osterort: Kommando du KL Neuengamme. Les 900 détenus de ce Kommando, qui porte également les noms de Riespott et d'Hornisse, travaillent à la réalisation d'un bunker pour sous-marins (Kriegsmarine) ou pour les Etablissements Krupp Norddeutsche Hütte au déblaiement et évacuation des scories des hauts fourneaux.
Sources: Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation et Mémorial des Français Déportés à Neuengamme
Il est libéré par les Britanniques le 3 mai 1945 dans la baie de Lübeck à Neustadt et rentre le 20 mai 1945.
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