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RENAUD Jean Pierre
Nous sommes à la recherche d'une photo et d'une copie de sa carte de Déporté. Nous contacter à
afmddelallier@orange.fr
est né le 15 juin 1900 au domicile de ses parents 8, rue Royer à Gennevilliers (92). Son père Claude est horticulteur et sa mère Marie née COBOURG est sans profession.
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Incorporé le 19 mars 1920 N° Matricule N° 5292, il est affecté au 167ème Régiment d'Infanterie et participe à l'occupation des Pays Rhénans. Il passe caporal le 1er janvier 1921. Il est libéré le 18 février 1922.
Il passe dans la réserve au 120ème Régiment d'Infanterie.
Il est classé dans l'affectation spéciale des Télécommunications à Paris sur décision du Général commandant la Région de Paris en date du 23 novembre 1939.
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Célibataire il est agent de production à la S.A.T. (Société Anonyme de Télécommunications). Cette société se replie fin mai 1940 à Montluçon (03) où elle est hébergée par la SAGEM.
Il est domicilié chez Madame Labarre au N° 44, rue des Droits de l'Homme à Montluçon.
Le 10 octobre 1943 il est arrêté à son domicile. Selon une fiche de renseignements de la police «Son arrestation a été suivie d'une perquisition de son domicile le 12 octobre courant. Aux dires de sa propriétaire, les inspecteurs allemands semblaient chercher des armes».
Il est interné à la Mal-Coiffée, prison militaire allemande à Moulins (03), avant d'être transféré à Compiègne.
Le 14 décembre 1943 il est déporté de Compiègne à Buchenwald où il arrive le 16 dans le convoi N° I.161. Il reçoit le matricule N° 38880.
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Source du document ci-dessus : Service international de
Recherches d’Arolsen 6917606.
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Après la quarantaine, il reste au
camp central de Buchenwald sans doute pour travailler dans une des
usines attenantes au camp (1).
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KL BUCHENWALD: Le camp de Buchenwald , situé à une dizaine de kilomètres de la ville de Weimar, est créé en 1937. Avec le déclenchement de la guerre en 1939 et à mesure des avancées de la Wehrmacht, la population concentrationnaire s'internationalise. De 1943 à la fin de 1944 voire au tout début de 1945, le camp devient un vivier de main d'œuvre corvéable à merci et renouvelable à volonté pour la production de guerre. Le développement des Kommandos s'amplifie. Des usines sont installées dans l'enceinte du camp. En tout, Buchenwald comptera 136 Kommandos. Après huit années d'existence au cours desquelles périrent environ 56000 détenus et où 238980 ont pu être recensés, le camp de Buchenwald est libéré le 11 avril 1945. Source: Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation.
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Selon le Service International de Recherches d’Arolsen, il est abattu à Dessau par les SS au cours de l’évacuation de Buchenwald et est inhumé au Cimetière N° 3 de Dessau (2).
Il décède en avril 1945 à Dessau selon l'état civil de Gennevilliers et le JO N° 290 du 14 décembre 1997.
Son nom figure sur la plaque à la SAGEM usine de Montluçon "Membres du Personnel Victimes de la Guerre 1939-1945 colonne Déportés de la Résistance".
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Photos: ONAC de l'Allier. Marie-Elisabeth RAT. Remerciements.
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(1)Source: Individual records of Concentration Camp Buchenwald, Stock: 1.1.5.3, Dok.ID 6917606, ITS Digital Archives. (2)Source: Civil status certificate, Stock: 2.2.2.5, Dok.ID 55706139, ITS Digital Archives.
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Sources:
- Archives Départementales de l'Allier 654 W 7 - Archives Départementales des Hauts de Seine 1 R/RM 626
- Etat civil de Gennevilliers (92)
- Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation Editions Tirésias 2004
- Mémorial Buchenwald Dora Kommandos Association Française Buchenwald Dora et Kommandos
- MemorialGenWeb site Internet
- Service International de Recherches d’Arolsen (ITS) 6917606
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