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Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation de l'Allier
 
BOURDEAUX Georges Antoine
 
Archives de la famille

est né le 16 juin 1926 au domicile de ses parents au N° 13, rue du Manège à Moulins (03). Son père Raymond est employé au chemin de fer et sa mère Adèle née LANTIER est sans profession.

Photo: Archives de la famille.

Selon l'attestation du lieutenant-colonel SCOLARI, liquidateur des F.T.P.F. (Francs-Tireurs et Partisans Français) de l'Ile-de-France, Georges BOURDEAUX

«s'est engagé volontairement dans les rangs des F.T.P.F., partie intégrante des Forces Françaises de l'Intérieur, en janvier 1943 sur la région parisienne.

 

A participé à de nombreuses actions contre l'ennemi notamment:

En mars 1943 attaque d'une patrouille et récupération de ses armes à Saint-Rémy-lès-Chevreuse.

En mai 1943 récupération d'armes à la Cité Universitaire.

En juillet 1943 récupération d'une traction allemande».

Il est arrêté le 29 août 1943 à Paris près de la gare Saint-Lazare à la sortie d'un café où il doit remettre des papiers. Il est interné à la prison de Fresnes où il est au régime secret, c'est-à-dire il ne peut recevoir ni lettre ni colis.

Selon son témoignage il est «condamné à mort par un tribunal militaire allemand, mais est gracié en raison de son jeune âge». Il avait 17 ans.

Le 14 décembre 1943 il fait partie des 933 hommes déportés de Compiègne à Buchenwald où il arrive le 16 dans le convoi N° I.161. Il reçoit le matricule N° 38817.


Source du document ci-dessus : Service International de recherches d’Arolsen 5596014.


Après la quarantaine il reste au camp central de Buchenwald.

KL BUCHENWALD: Le camp de Buchenwald , situé à une dizaine de kilomètres de la ville de Weimar, est créé en 1937. Avec le déclenchement de la guerre en 1939 et à mesure des avancées de la Wehrmacht, la population concentrationnaire s'internationalise.

De 1943 à la fin de 1944 voire au tout début de 1945, le camp devient un vivier de main d'œuvre corvéable à merci et renouvelable à volonté pour la production de guerre. Le développement des Kommandos s'amplifie. Des usines sont installées dans l'enceinte du camp.

En tout, Buchenwald comptera 136 Kommandos. Après huit années d'existence au cours desquelles périrent environ 56000 détenus et où 238980 ont pu être recensés, le camp de Buchenwald est libéré le 11 avril 1945.
Source: Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation.
 

Georges BOURDEAUX y est libéré le 11 avril 1945 et rentre par avion jusqu'au Bourget.

Il décède le 9 avril 1949 à Cao-Bang (Vietnam).

«Mort pour la France»

Son nom figure au Monument aux Morts de Creuzier-le-Vieux (03).
 
Photo: AFMD de l'Allier.

Selon le Service Historique de la Défense (Dossier GR 16 P 81182), il est homologué en tant que Résistant au titre des F.F.I. (Forces Françaises de l'Intérieur) et des D.I.R. (Déportés et Internés de la Résistance).

La carte de Déporté Résistant N° 1.011.23717 lui est attribuée à titre posthume sur décision du Ministère des Anciens Combattants et Victimes de Guerre en date du 3 novembre 1954.


Source du document ci-dessus: ONACVG du Puy-de-Dôme.

 
Sources:

- Archives Départementales de l'Allier 1864 W 1

- Archives de la famille

- Etat civil de Moulins (03)

- Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation Editions Tirésias 2004

- Mémorial Buchenwald Dora Kommandos  Association Française Buchenwald Dora et Kommandos

- Office Départemental des Anciens Combattants de l'Allier

- Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre du Puy-de-Dôme

- Service Historique de la Défense (Dossier GR 16 P 81182)

- Service International de recherches d’Arolsen 5596014

 
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