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GÉHANNE Georges Emile Alexandre
Nous sommes à la recherche d'une copie de sa carte de Déporté. Contactez-nous: afmddelaller@orange.fr
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est né le 6 décembre 1910 au N° 46, boulevard Pasteur à Paris (15ème). Son père Maurice est employé de commerce et sa mère Marie née BOUSSARD est coupeuse. Ils sont domiciliés 134, avenue du Théâtre à Paris (15ème).
Photo: Archives de la famille. |
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Engagé volontaire il est incorporé au 97ème Régiment d'Infanterie le 15 octobre 1929. Il est ensuite affecté au 1er Bataillon 3ème Compagnie et participe à l'occupation des Pays Rhénans.
Il se rengage régulièrement d'abord dans la Marine, puis dans l'Armée de l'Air où il est nommé sergent-chef le 1er avril 1940.
Le 13 juin 1940 il épouse Geneviève GENET à Saint-Symphorien (Indre-et-Loire) et ils ont un fils, Jean-Claude. Ils sont domiciliés 4, rue du Palan à Châteauroux (36).
Photo: Archives de la famille. | | 
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Le 8 décembre 1942 il est affecté à la Compagnie du Guet 1/23 à Gannat et en dernier lieu est détaché comme Chef de Poste de Guet à Valigny (03).
Il est arrêté le 23 avril 1943 à Valigny (03) par la Gestapo et interné à la Mal-Coiffée, prison militaire allemande à Moulins (03) à la chambre 7 où il fait la connaissance d'Eugène LAURENT.
Photo: Archives de la famille. |
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Selon le Service International de Recherches du Comité International de la Croix Rouge à Genève la détention préventive est ordonnée par la Gestapo de Perpignan (66) où, selon le témoignage de son épouse, il fait plusieurs voyages de courte durée. La ville de Perpignan est très surveillée, car c'est un des lieux de passage importants vers l'Espagne pour rejoindre la France Libre en Afrique du Nord.
Il est transféré à Compiègne où il arrive le 27 mai 1943.
Le 25 juin 1943 il est déporté de Compiègne à Buchenwald où il arrive le 27 juin dans le convoi N° I.110. Il reçoit le matricule N° 14098 et après la quarantaine est transféré au Tunnel de Dora le 2 septembre 1943.
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Dora: Ce camp dépend à l'origine du KL Buchenwald qui n'est situé qu'à environ 80 km. Il a été créé en septembre 1943 pour accueillir dans ses tunnels l'usine de Peenemünde bombardée par la RAF le 17 août 1943. Les déportés travaillent en deux équipes de douze heures. Ils creusent des galeries dans des conditions abominables. Ils restent six mois sans voir le jour et couchent à même le sol. La mortalité est très élevée. Dora devient autonome en octobre 1944.
Source: Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation.
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Selon le témoignage d'Eugène LAURENT, il est affecté au Kommando AEG (Electricité).
Il décède le 31 décembre 1943
- à Dora selon l'état civil de Paris (15 ème)
- à Buchenwald selon le livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation.
Selon la source nazie qui est parfois fantaisiste quant à la cause réelle de la mort des déportés il décède de «pneumonie bilatérale». Selon des témoins il décède par suite de pendaison.
«Mort pour la France»
Il est homologué au grade d'Adjudant de l'Armée de l'Air par arrêté du 30 juin 1947. |
Sources:
- Archives Départementales de l'Allier 1864 W 1
- Archives de la famille
- Etat civil de Paris (15ème)
- Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation Editions Tirésias 2004
- Mémorial Buchenwald Dora Kommandos Association Française Buchenwald Dora et Kommandos
- Témoignage d'Eugène Laurent, déporté à Buchenwald, Peenemünde, Dora et Ravensbrück
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