COMBEAU René Eugène
Nous sommes à la recherche d'une photo et d'une copie de sa carte de Déporté. Nous contacter: afmddelallier@orange.fr
est né le 3 novembre 1907 au domicile de ses parents à Estivareilles (03). Son père Emile est marchand tailleur et sa mère Marie-Angèle née COFFIN est sans profession.
Il exerce le métier de boucher et est domicilié Rond-point Pasteur à Yerres (91) quand le 6 mars 1933 il épouse Reine PINOT à Yerres.
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Il exerce ensuite le métier de chauffeur et est domicilié en dernier lieu Place Gambetta à Brunoy (91). Il est soldat au 13ème Régiment d'Artillerie Divisionnaire.
Il est fait prisonnier par l'armée allemande le 16 juin 1940 dans le Loiret, puis il est envoyé au Stalag XIII A à Bad Sulzbach près de Nuremberg. Son nom figure sur la liste officielle des Prisonniers de Guerre.
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Source:Gallica.bnf.fr/Bibliothèque Nationale de France.
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Il est possible qu'il ait été transformé en travailleur civil dans la région de Nuremberg. Il aurait ensuite commis un acte de résistance (sabotage, refus de travailler ou autre) qui aurait conduit à son internement à la prison de Nuremberg.
Il fait partie de la soixantaine d'hommes arrivés au camp de concentration de Dachau le 14 octobre 1944 en provenance de Nuremberg selon le Mémorial annuaire des Français de Dachau.
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Source: Mémorial annuaire des Français de Dachau.
Son nom est précédé des lettres NA, c'est-à-dire «Nicht Aus», ce qui veut dire qu'il ne peut sortir du camp, qu'il ne peut pas être affecté à un Kommando extérieur le temps de son passage à Dachau.
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Il reçoit le matricule N° 116526.
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Source du document ci-dessus : Service International de
Recherches d’Arolsen 5695911.
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Le 12 décembre 1944 il est transféré au Kommando d' Ohrdruf qui dépend du camp de concentration de Buchenwald.
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Ohrdruf: Kommando du KL Buchenwald. Créé administrativement par les SS le 6 novembre 1944, il est situé à 70 kilomètres au sud-ouest de Weimar, en Thuringe. Le complexe d'Ohrdruf comprend cinq Kommandos installés sur un très vaste terrain militaire. A partir du mois d'août 1944, les détenus sont employés à des travaux de terrassement en vue de l'installation souterraine, entre autre, de l'Etat-major Général de la Wehrmacht, de la réserve d'or de la Reichsbank, ainsi que d'une rampe de lancement d'armes secrètes. Au total, ils ont été près de 20000, se répartissant en trois camps principaux : "Nordlager", "Südlager" et "Crawinkel". Près de 10000 sont évacués vers Buchenwald. Source: Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation.
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Il y reçoit le matricule N° 41693.
Il décède le 17 mars 1945 à «Auswitch Allemagne» (!?!?!) selon l'état civil d'Estivareilles (03) et de Brunoy (91).
Selon le Bureau des Archives des Victimes des Conflits contemporains, il semble être décédé le 17 mars 1945 à l'infirmerie d'Auschwitz après la libération du camp où il portait le matricule N° 201112.
Mais son nom ne figure pas dans le Mémorial des Français non-juifs déportés à Auschwitz, Birkenau et Monowitz publié à compte d'auteur par Henry CLOGENSON et Paul LE GOUPIL.
Il s'agit certainement d'un cas d'homonymie et il a dû/pu y avoir confusion avec René Georges Eugène COMBEAU né le 20 août 1925 à La Petite-Raon (88), déporté de Saint-Dié à Dachau où il arrive le 21 octobre 1944 et où il reçoit le matricule N°117715 selon le Mémorial annuaire des Français de Dachau.
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Source du document ci-dessus: Mémorial annuaire des Français de Dachau.
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René Georges Eugène COMBEAU a effectivement été déporté à Auschwitz (Pologne) le 24 novembre 1944 selon le Mémorial des Français non-juifs déportés à Auschwitz, Birkenau et Monowitz publié à compte d'auteur par Henry CLOGENSON et Paul LE GOUPIL. . Mais, selon l'état civil de La Petite-Raon, René Georges Eugène COMBEAU est décédé le 12 février 1945 à Dachau (Allemagne). Il est déclaré "Mort pour la France" suite à la décision du Ministère des Anciens Combattants et Victimes de Guerre du 7 septembre 1956.
Selon le livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation, René Georges Eugène COMBEAU de La Petite-Raon est bien décédé à Auschwitz (Pologne) le 12 février 1945 avant le rapatriement.
Il a donc dû y avoir inversion des lieux de décès.
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Sources:
- Archives du camp de Dachau sur Ancestry.com et JewishGen.org
- Bureau des Archives des Victimes des Conflits Contemporains
- Clogenson Henri et Le Goupil Paul Mémorial des Français Non-Juifs Déportés à Auschwitz, Birkenau et Monowitz publié à compte d'auteur
- Etat civil d'Estivareilles (03), de Brunoy (91), de Yerres (91) et de La Petite-Raon (88) - Liste Officielle des Prisonniers de Guerre sur site Internet Gallica.bnf.fr/Bibliothèque Nationale de France.
- Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation Editions Tirésias 2004
- Mémorial annuaire des Français de Dachau Amicale des Anciens de Dachau 1987
- Mémorial Buchenwald Dora Kommandos Association Française Buchenwald Dora et Kommandos - Service
International de Recherches d’Arolsen 5695911
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