RINGARD Georges Arthur Ernest
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né le 23 octobre 1911 au domicile de ses parents 17, rue Berryer à
Amiens (80). Son père Ernest est facteur des Postes et sa mère Albertine
née DOMONT est sans profession.
Il entre aux PPT comme agent manipulant.
Incorporé le 15 octobre 1932 il est affecté au 18ème Régiment du Génie. Il est rayé des contrôles le 5 octobre 1933.
Le 29 mars 1937 il épouse Lucienne MARTEAU à Doullens (80). Source de la photo ci-contre: Archives de la famille.
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Rappelé le 1er
septembre 1939 il est affecté à la Compagnie Télégraphique au DI N°
2181. Il est démobilisé à Châteauroux le 8 février 1941 et se retire à
Vichy (03).
Le 1er septembre 1943 il entre comme agent P2 au réseau «Reims-Coty».
Selon l'attestation de Louis TISSOT, Commandant FFC FFL, déporté de la Résistance, Liquidateur du réseau Reims du BCRA, " Monsieur Ringard Georges a été immatriculé à notre réseau le 1/9/1943 comme chargé de mission de 3ème classe (grade: sous-lieutenant). Son rôle, au sein de la région ""Clary"" dudit réseau était de nous fournir des renseignements sur la censure postale en nous signalant les lettres et courriers ayant une importance pour nos renseignements. Il s'occupait également du convoyage de nos courriers et du contact avec les inspecteurs des postes, plus particulièrement les services télégraphiques".
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Réseau «Coty»: sous-réseau du réseau «Gallia» qui est le plus important des réseaux de renseignements français en Zone Sud.
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Commissaire Principal des P.T.T. détaché à Vichy, il est arrêté le 19 mai 1944 par la Gestapo, son nom figurant sur un petit carnet noir trouvé sur une personne appréhendée dans le Puy-de-Dôme.
Le 2 juillet 1944 il est déporté de Compiègne à Dachau dans le convoi N° I.240 appelé "le Train de la Mort".
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Selon le Mémorial annuaire des Français de Dachau rédigé par l'Amicale des Anciens de Dachau , «Lors d'un arrêt prolongé du train en gare de St Brice près de Reims, par temps orageux et quarante degrés à l'ombre, les wagons se sont transformés en véritables étuves…Plus de cinq cents jeunes hommes sont morts de chaleur, de manque d'eau, d'asphyxie. L'atmosphère (…) a été génératrice de délire et de folie collective, entraînant des scènes d'horreur.
La responsabilité en incombe aux S.S.de la garde. Au moment où la situation devenait intenable, malgré les appels de détresse des détenus, les S.S. ont refusé d'ouvrir les portes, d'aérer les wagons et de distribuer de l'eau, ce qui eut sauvé les mourants.
Il ne s'agit, en la circonstance, ni d'une«bavure» ni d'un accident, mais essentiellement d'une action entrant dans le cadre de «l'entreprise générale et délibérée d'élimination des ennemis du Reich, de caractère authentiquement criminel».
Les corps des 519 victimes recensées sont transférés directement au crématoire.
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Source des documents ci-dessus: Allach Kommando de Dachau Amicale des Anciens de Dachau Jouve mai 1985.
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Quant à Georges RINGARD il arrive vivant à Dachau et reçoit le matricule N° 77349.
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Source du document ci-dessus: Mémorial annuaire des Français de Dachau Amicale des Anciens de Dachau 1987.
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Après la quarantaine, il est transféré le 26 août 1944 au Kommando de Hersbruck.
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Hersbruck: Kommando du KL Flossenbürg. Aménagé entre mars et septembre 1944 sur un ancien terrain du service du travail allemand, à 30 km à l'est de Nuremberg, ce Kommando a été créé pour installer une usine souterraine fabriquant des moteurs d'avion. Le travail des détenus consiste à déblayer les roches, préalablement dynamitées, afin d'aménager les galeries. 10000 détenus environ sont passés par ce camp annexe, 4000 y sont morts. En avril 1945, la SS évacue 1600 malades par train et 3800 à pied vers Dachau. Plus de 600 meurent en route. Source: Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation.
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Il décède à Flossenbürg le 13 novembre 1944 selon l'état civil d'Amiens et le JO N° 290 du 14 décembre 1997.
Il est homologué à titre posthume au grade de sous-lieutenant des F.F.C.I. (Forces Françaises Combattantes de l'Intérieur).
"Mort pour la France".
Le nom de Georges RINGARD figure sur la plaque à l'extérieur de la Poste de Vichy. Photo transmise par les A.C.V.G. P.T.T.de l'Allier. Remerciements.
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Selon le Service Historique de la Défense (Dossier GR 16 P 511844), il est homologué en tant que Résistant au titre des F.F.C. (Forces Françaises Combattantes) et des D.I.R. (Déportés et Internés de la Résistance).
La carte de Combattant Volontaire de la Résistance lui est attribuée.
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Source du document ci-dessus à gauche: Archives Départementales de la Somme. Source du document ci-dessus à droite: Archives de la famille.
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La carte de Déporté Résistant N° 1.002.17215 lui est attribuée à titre posthume sur décision du Ministère des Anciens Combattants et Victimes de Guerre en date du 10 juin 1953.
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Source du document ci-dessus: Archives de la famille.
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Son nom figure également sur la plaque à la poste de Moulins "A la mémoire des agents des P.T.T. de l'Allier "Morts pour la France".
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Source de la photo: ACVG PTT de l'Allier. Remerciements.
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Sources:
- Archives Départementales de l'Allier 654 W 6
- Archives Départementales de la Somme 1 R 1931.1796, - Archives de la famille
- Archives du camp de Dachau sur Ancestry.com et JewishGen.org
- Etat civil d'Amiens (80)
- Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation Editions Tirésias 2004
- Mémorial annuaire des Français de Dachau Amicale des Anciens de Dachau 1987
- MemorialGenWeb site Internet - Service Historique de la Défense (Dossier GR 16 P 511844) © AFMD de l'Allier |
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