BELIN François Nous sommes à la recherche d'une copie de sa carte de Déporté.
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né le 12 février 1907 au domicile de ses parents au lieudit Les Bideux à
Thiel-sur-Acolin (03). Son père Jean-Marie et sa mère Lucie née
MARCHADIER sont cultivateurs. Il exerce le métier de maréchal avant d'entrer à la S.N.C.F. Il est domicilié à Paray-le-Monial (71). Incorporé
le 13 mai 1927 il est affecté au 113ème Régiment d'Artillerie Lourde,
puis au 16ème Régiment d'Artillerie. Il est rayé des contrôles le 10
novembre 1928.
Il
est ensuite classé dans l'affectation spéciale comme manœuvre à la
Compagnie des Chemins de Fer du P.L.M. (Paris-Lyon-Marseille).
Source de la photo ci-contre: Archives de la famille.
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Le 1er août 1943 il s'engage aux F.F.I. (Forces Françaises de l'Intérieur) au «Groupe Edouard» des F.T.P.F (Français Tireurs et Partisans Français) de Saône-et-Loire et participe à des sabotages sur les voies ferrées à Paray-le-Monial et ses environs.
Il est arrêté le 28 janvier 1944 à son domicile par la Gestapo et le 6 avril il fait partie des 1489 hommes déportés de Compiègne à Mauthausen où il arrive le 8 dans le convoi N° I.199. Il y reçoit le matricule N° 61937. Après la quarantaine, il est transféré le 21 avril au Kommando de Melk.
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Melk: Kommando du KL Mauthausen. La ville de Melk se trouve en Basse-Autriche. Le 21 avril 1944, arrivent 500 des 10000 détenus qui travaillent au projet "Quartz", c'est-à-dire à la construction d'une usine souterraine de roulements à billes pour la firme Steyr, Daimler et Puch. Si l'usine est pratiquement achevée, elle ne produit jamais un seul roulement à billes. Le 15 avril marque la fin de l'évacuation de ce Kommando vers Mauthausen ou Ebensee. Source: Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation.
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Il est évacué sur le kommando d'Ebensee.
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Ebensee : Kommando du KL Mauthausen. Le village d'Ebensee est situé sur le lac Traunsee, entouré de grands massifs montagneux. Implanté le 18 novembre 1943, le camp qui y est installé fonctionne pour la création d'usines souterraines creusées dans la montagne devant produire de l'essence synthétique et des armes secrètes. Le projet reçoit comme nom de code "Zement". 14 tunnels sont engagés, et 10000 détenus travaillent au camp à la fin de l'année 1944. Le 6 mai 1945, date de sa libération, il compte même plus de 16000 personnes, venues de différents camps évacués devant l'avance alliée. Source: Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation.
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Il est libéré le 6 mai 1945 à Ebensee et est rapatrié le 26 mai. Son nom figure sur la liste des déportés rapatriés de la ville de Paray-le-Monial.
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Source du document ci-dessus: Archives Départementales de Saône-et-Loire.
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Selon
le Service Historique de la Défense (Dossier GR 16 P 44385), il est
homologué en tant que Résistant au titre des F.F.I. (Forces Françaises
de l'Intérieur) et des D.I.R. (Déportés et Internés de la Résistance).
La carte de Déporté Résistant N° 1.016.10371 lui est attribuée par Décision Ministérielle N° 062/DIR.
Il décède le 18 février 1972 à Bourg-en-Bresse (01).
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Sources: - Archives de la famille.
- Archives Départementales de l'Allier 1 R 1927.994.928,
- Archives Départementales de Saône-et-Loire 2799 W 238, 2799 W 57,
- Direction Interdépartementale des Anciens Combattants de Dijon
- Etat civil de Thiel-sur-Acolin (03)
- Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation Editions Tirésias 2004
- Mauthausen Le Troisième Monument Amicale de Mauthausen - Service Historique de la Défense (Dossier GR 16 P 44385) © AFMD de l'Allier |
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