MATRON Camille
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Est né le 18 juillet 1905 à Montluçon (03). Il est le fils de Joseph et de Marie née DESPATUREAUX. Ils sont domiciliés rue du Repos à Montluçon.
Il exerce le métier de jardinier.
Incorporé le 10 novembre 1925 il est affecté au 63ème Régiment de Tirailleurs et envoyé au Maroc où il arrive le 9 décembre 1925. De retour en France le 18 mars 1927 il est affecté au 121ème Régiment d'Infanterie à Montluçon. Il est rayé des contrôles le 10 mai 1927.
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Il exerce le métier de caviste quand le 3 septembre 1927 il épouse Marthe AVIGNON à Montluçon.
Chef surveillant dans le Métro il réside dans le 15ème arrondissement de Paris depuis mai 1929.
Rappelé le 3 septembre 1939 il est affecté au 14ème Régiment de Pionniers (Dépôt d'Infanterie 141), puis à la Brigade de Haute-Montagne. Il fait partie du Corps Expéditionnaire qui embarque à Brest sur le navire «El Mansour» et débarque à Namsos en Norvège le 19 avril 1940. Il rembarque dans cette même ville le 3 mai 1940 et rentre en France. Il est démobilisé le 13 juillet 1940 par le centre de Cahors.
Il s'engage comme agent P 2 pour la durée de la guerre au réseau «Eleuthère» des F.F.C. (Forces Françaises Combattantes).
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Réseau «Eleuthère»: "Eleuthère" est un réseau du B.C.R.A. (Bureau Central de Renseignements et d'Action) de Londres. Ce réseau, fondé par Hubert de Lagarde, est spécialisé dans le contre-espionnage et l' «intoxication», c'est-à-dire «le recrutement ou l'introduction d'agents doubles dans les cadres ennemis» , en particulier le Service de Répression des Menées Anti-Nationales. Source: Pierre Nord, N° 2 du réseau «Eleuthère».
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Camille MATRON est arrêté le 23 juin 1944.
Le 15 juillet 1944 il fait partie des 1528 hommes déportés de Compiègne à Neuengamme où il arrive le 18 dans le convoi N° I.247. Il reçoit le matricule N° 36545 et, après la quarantaine, il est transféré au Kommando de Schandelah.
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Schandelah: Kommando du KL Neuengamme situé à 10 km à l'est de Braunschweig. Ouvert le 8 mai 1944 il est évacué le 10 avril 1945 vers Wöbbelin. Les détenus –environ 800- travaillent pour la raffinerie Steinöl à l'exploitation de schistes bitumineux. Source: Mémorial des Français Déportés à Neuengamme.
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Il décède à Schandelah (Allemagne) le 3 mars 1945 selon l'état civil de Montluçon et le JO N° 57 du 8 mars 1995.
«Mort pour la France»
Selon le Service Historique de la Défense (Dossier GR 16 P 404062), il est homologué en tant que Résistant au titre des F.F.C. (Forces Françaises Combattantes) et des D.I.R. (Déportés et Internés de la Résistance). La carte de Déporté Résistant N° 1.001.17120 lui est attribuée à titre posthume sur décision du Ministère des Anciens Combattants et Victimes de Guerre en date du 26 mai 1953.
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Source du document ci-dessus: Archives de Paris 3595 W 47.
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"Mort en déportation" suivant l'arrêté du Ministère des Anciens Combattants en date du 26 janvier 1995 paru au Journal Officiel N°57 du 8 mars 1995.
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Sources:
- Archives Départementales de l'Allier 1 R 1925.980.2465,
- Archives de Paris 3595 W 47
- Etat civil de Montluçon (03)
- Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation Editions Tirésias 2004
- Mémorial des Français Déportés à Neuengamme Amicale de Neuengamme
- MemorialGenWeb site Internet
- Nord Pierre Mes camarades sont morts Tome II Librairie des Champs Elysées 1947 - Service Historique de la Défense (Dossier GR 16 P 404062)
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