HEILBRONNER Henri Jacques Louis
Nous sommes à la recherche de renseignements complémentaires, en particulier sur sa résistance. Merci de nous contacter: afmddelallier@orange.fr
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mars 1905 au domicile de ses parents rue du Châtelet à Montluçon (03).
Son père Léopold est professeur de lycée et sa mère Myrhia née HEIMANN
est sans profession.
Incorporé le
15 mai 1927 il est affecté au 156ème Régiment d'Infanterie. Passé
caporal le 16 novembre 1927, il est dirigé sur l'Ecole Militaire
Préparatoire de Billom (63). Il rejoint ensuite le 92ème Régiment à
Clermont-Ferrand (63). Il est rayé des contrôles le 10 novembre 1928
avec le grade de sergent.
Docteur en
droit il est chef de contentieux et est domicilié à Paris (20ème) quand
le 12 septembre 1935 il épouse Colette LÉVY à Paris (16ème).
Source de la photo ci-contre: Archives de Paris 3595 W 41.
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Rappelé le 1er septembre 1939 il est affecté au 218ème Régiment d'Infanterie à Bayonne et participe à la campagne du Maroc comme attaché d'intendance.
Nommé chef de service à La Mulatière (69), selon une note du Préfet du Rhône, en tant que chef de bureau au service des faux papiers il procure aux M.U.R. (Mouvements Unis de Résistance), des imprimés en blanc et les tampons nécessaires à l'établissement de pièces d'identité. |
Arrêté sur son lieu de travail le 14 mars 1944 par la Milice, il est détenu d'abord au siège de la Milice à Lyon, puis au petit dépôt où il reste un mois.
Sur arrêté du préfet régional de Lyon en date du 6 avril 1944 il est transféré au camp de Saint-Sulpice-la Pointe (81) où il arrive le 13 mai 1944.
Le 30 juillet l'administration du centre de Saint-Sulpice-la-Pointe vide le camp et remet les détenus aux Allemands à la demande de ces derniers. Ils sont alors transférés à la gare Raynald de Toulouse, d'où ils sont déportés le 31 juillet à Buchenwald où ils arrivent le 6 août dans le convoi N° I.252.
Il s'agit d'un convoi mixte à double titre: 1) il emmène 1088 hommes et 101 femmes et enfants 2) sont mélangés des déportés par mesure de répression et des déportés par mesure de persécution.
Outre les détenus de Saint-Sulpice-la-Pointe sont déportés des réfugiés espagnols, des Juifs et des résistants.
Ce convoi est parti le 31 juillet de Toulouse et n'est arrivé à Buchenwald que le 6 août et le 7 août pour les femmes et enfants dont la destination est Ravensbrück.
Henri HEILBRONNER reçoit le matricule N° 69025 et est transféré après la quarantaine au Kommando de Weferlingen.
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Weferlingen ou "Gazelle": Kommando du KL Buchenwald. C'est en août 1944 que ce Kommando, situé à 50 km au nord-ouest de Magdeburg, est ouvert. Les détenus ont pour tâche de construire une usine souterraine dans des galeries de potasse. Ils sont 450 en janvier 1945. Source: Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation.
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Il y est libéré le 12 avril 1945.
Le 24 juillet 1947 il épouse Janine DREYFUS à Paris (16ème). Selon le Service Historique de la Défense (Dossier GR 16 P 288310), il est homologué en tant que Résistant au titre de la R.I.F. (Résistance Intérieure Française) et des D.I.R. (Déportés et Internés de la Résistance). La carte de Déporté Résistant N° 1.001.00761 lui est attribuée sur décision du Ministère des Anciens Combattants et Victimes de Guerre en date du 6 septembre 1950.
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Source du document ci-dessus: Archives de Paris 3595 W 41.
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Il décède le 3 septembre 2000 à Paris (17ème).
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Sources:
- Archives Départementales des Landes 1315 W 1 - Archives de Paris 3595 W 41
- Archives Départementales du Tarn 493 W 125 et 493 W 48 (transmis par Jean-Philippe Lantes)
- Etat civil de Montluçon (03) et de Paris (16ème)
- Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation Editions Tirésias 2004
- Mémorial Buchenwald Dora Kommandos Association Française Buchenwald Dora et Kommandos - Service Historique de la Défense (Dossier GR 16 P 288310) © AFMD de l'Allier |
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