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Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation de l'Allier
 

BASSOT Jules Roger

Nous sommes à la recherche d'une photo et de renseignements complémentaires.

est né le 15 décembre 1921 au N° 47, rue de la République à Albertville (73). Son père Vincent et sa mère Joséphine née LÉONI sont cafetiers. Ils sont domiciliés à Albertville.

Il est domicilié Impasse de Champ Court à Cusset (03) et exerce le métier de tourneur.

Selon les Archives Départementales des Bouches-du-Rhône, il est célibataire domicilié 49, rue du Petit Saint-Jean à Marseille (13) quand il signe un contrat le 18 janvier 1943. La nature du contrat n'est pas indiquée. S'agit-il d'un contrat de travail? d'un départ volontaire? Seule est indiquée la date de départ: le 29 janvier 1943. Quant à la question, "Etat sanitaire de la famille", est portée la mention "RAS".


Il est arrêté à une date et dans un lieu non connus. Etant né en 1921 il est possible qu'il ait été arrêté comme réfractaire au S.T.O.

S.T.O.: Par la loi du 16 février 1943 du gouvernement de l'Etat Français est créé le Service du Travail Obligatoire qui impose aux hommes nés au dernier trimestre de 1919 et en 1920-21-22 d'aller travailler pendant deux ans en Allemagne.

Le 28 avril 1943 il est déporté de Compiègne au camp de concentration de Sachsenhausen où il arrive le 30 dans le convoi N° I.95.

KL Sachsenhausen: Dès la nomination d'Hitler comme chancelier du Reich, le 30 janvier 1933, la répression s'engage contre les opposants au régime. Le 20 mars 1933 , les SA installent un camp «sauvage» dans une brasserie désaffectée d'Oranienbourg, petite ville située à environ 30 kilomètres de Berlin.
Le camp, conçu sous la forme d'un triangle équilatéral, occupe 18 hectares dans une zone marécageuse.
Au total, on estime qu'un peu plus de 200000 hommes et femmes dont 8500 Français ont été déportés au KL Sachsenhausen. La moitié y a trouvé la mort.
Source: Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation.

Il reçoit le matricule N° 64697.

Le 16 février 1945 il est transféré à Mauthausen. Dans ce camp, il est écrit sur sa carte de détenu qu'il est domicilié à Tamaris Sainte-Croix  à Martigues dans les Bouches-du-Rhône.  

Source du document ci-dessus: Service International de Recherches d'Arolsen 1.1.26.3 / 1347929.

Il y reçoit le matricule N° 130293 et est libéré le 28 avril 1945 par anticipation grâce à la Croix-Rouge. Il est rapatrié à Annemasse (74) le 5 mai 1945.

Il est domicilié rue Paul Fort La Couronne à Martigues (13) quand il décède le 10 septembre 1989 au Centre Hospitalier de cette ville boulevard des Rayettes.


Sources:

- Archives Départementales des Bouches-du-Rhône 2159 W 485

- Archives Municipales de Cusset (03)

- Bureau des Archives des Victimes des Conflits Contemporains

- Etat civil d'Albertville (73) et de Martigues (13)

- Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation Editions Tirésias 2004

- Mauthausen Le Troisième Monument  site de l'Amicale de Mauthausen

- Service  International de Recherches d'Arolsen  1.1.26.3/1347929

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