REYMOND Georges André

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est né le 21 février 1896 au domicile de ses parents au bourg de Diou (03). Son père Jacques est épicier et sa mère Elisabeth née GRANIER est sans profession.

Engagé volontaire pour la durée de la guerre le 3 septembre 1914 à Chalon-sur-Saône (71) il est affecté au 56ème régiment d'Artillerie. Blessé par balle le 29 mars 1915 à Beauséjour il passe au 9ème Régiment d'Artillerie de Campagne. Le 28 février 1917 il est détaché à l'usine Schneider au Creusot. Il est proposé pour la réforme temporaire N° 1 le 7 février 1919 en tant qu'invalide à 100%.

Le 8 juillet 1919 il est mécanicien domicilié au N° 13, rue Bessemer au Creusot (71) quand il épouse Jeanne CHARMEAU.

Le 8 mars 1920, veuf de Jeanne CHARMEAU, il épouse Louise REBREGET au Creusot.

Il réside à Saint-Bérain-sur-Dheune (71) quand il est arrêté le 13 juillet 1942 à Chalon-sur-Saône.

Le 17 janvier 1944 il est déporté de Compiègne à Buchenwald où il arrive le 19 dans le convoi N° I.171. Il y reçoit le matricule N° 40037 et  reste au camp central de Buchenwald après la quarantaine.

KL BUCHENWALD: Le camp de Buchenwald , situé à une dizaine de kilomètres de la ville de Weimar, est créé en 1937. Avec le déclenchement de la guerre en 1939 et à mesure des avancées de la Wehrmacht, la population concentrationnaire s'internationalise.
De 1943 à la fin de 1944 voire au tout début de 1945, le camp devient un vivier de main d'œuvre corvéable à merci et renouvelable à volonté pour la production de guerre. Le développement des Kommandos s'amplifie. Des usines sont installées dans l'enceinte du camp.
En tout, Buchenwald comptera 136 Kommandos. Après huit années d'existence au cours desquelles périrent environ 56000 détenus et où 238980 ont pu être recensés, le camp de Buchenwald est libéré le 11 avril 1945.
Source: Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation.

Georges REYMOND est resté au camp central de Buchenwald sans doute pour l'une des deux raisons suivantes. Etant donné sa profession de mécanicien-ajusteur il est possible qu'il ait travaillé dans une des usines attenantes au camp, c'est-à-dire la DAW (ateliers allemands d'armement), la Gustloff qui fabrique des armes légères et le Mibau6Siemens qui fabrique des pièces de précisions pour les V2.

Mais, étant considéré comme invalide à 100 %, il a pu être affecté à des tâches telles que l'épluchage de légumes.

Il décède à Buchenwald le 2 mars 1945 selon l'état civil de Diou et le livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation.

Sources:

- Archives Départementales de Saône-et-Loire 1 R 1916.134, 2799 W 238,

- Bureau des Archives des Victimes des Conflits Contemporains

- Etat civil de Diou (03) et du Creusot (71)

- Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation Editions Tirésias 2004

- Mémorial Buchenwald Dora Kommandos Association Française Buchenwald Dora et Kommandos

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