PRIDIBAILO Louis
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est né le 29 octobre 1925 au N° 49 rue de Paris à Moulins (03). Son père Nicolas est meuleur et sa mère Louise née GERBIER est domestique. Ils sont domiciliés au N° 26, rue Jean Jaurès au Creusot (71).
Il est célibataire domicilié rue des Juifs à Montcenis (71) et exerce le métier de chaudronnier.
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Selon André Jeannet dans le «Mémorial de la Résistance en Saône-et-Loire», il est arrêté par les autorités allemandes au Creusot (71) le 28 mars 1943. Selon le Bureau des Archives des Victimes des Conflits Contemporains, il est arrêté à la même date, mais à Dettey (71).
Selon Roland Tatreaux, il fait partie des 9 réfractaires au S.T.O. membres du Maquis du Moulin de Valveron sur la commune de Dettey (71). Il participe à "plusieurs sabotages, en particulier à la station électrique de la Boulaye et, le 24 mars 1944, à la libération des détenus du camp-hôpital d'internement de La Guiche. Le 27 mars, l'agent nazi, Joseph Gressard, se présente au maquis pour proposer des armes selon une technique d'infiltration bien rodée. Bien que la démarche paraisse suspecte et que les maquisards soient sur leurs gardes, le lendemain à l'aube les Allemands font irruption au maquis et capturent cinq hommes" dont Louis PRIDIBAILO. Le 21 mai 1944 il est déporté de Compiègne au camp de concentration de Neuengamme où il arrive le 24 dans le convoi N° I.214.
KL Neuengamme (1938-1945). Le KL Neuengamme se situe à environ 25 km au sud-est de Hambourg sur la rive droite de l'Elbe dans une région marécageuse et plate. Au total on estime que 106 000 personnes, dont 13500 femmes, ont été déportées au Kl Neuengamme et dans ses kommandos extérieurs de travail. Les troupes britanniques qui pénètrent dans le camp de Neuengamme le 5 mai 1945 trouvent un camp vide. Sur les 106000 déportés au KL Neuengamme et dans ses Kommandos on estime le nombre de morts à 55000 dont plus de 7000 Français. Sources: Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation et Mémorial des Français Déportés à Neuengamme.
Son numéro de matricule n'est pas connu. Il décède le 21 juin 1945 à Krivitz (Allemagne).
«Mort pour la France».
Selon le Service Historique de la Défense
(Dossier GR 16 P 491108), il est homologué en tant que Résistant au
titre des F.F.I. (Forces Françaises de l'Intérieur). Son nom figure au Monument aux Morts de Montcenis.
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Photos du Monument aux Morts de Montcenis transmises par Roger Perrette. Remerciements.
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Sources:
- Archives Départementales de Saône-et-Loire W 109457, BH 4618,
- Bureau des Archives des Victimes des Conflits Contemporains
- Etat civil de Moulins (03), de Montcenis (71) et du Creusot (71)
- Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation Editions Tirésias 2004
- Mémorial des Français déportés à Neuengamme Amicale de Neuengamme
- Service Historique de la Défense (Dossier GR 16 P 491108) - Tatreaux Roland Hans Krüger Chef de la Sipo-SD à Chalon-sur-Saône 1943-1944 ESAT des Saugeraies janvier 2012
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