DESMARET Henry Joseph

Nous sommes à la recherche d'une photo et de renseignements complémentaires.

est né le 13 septembre 1920 à Saint-Yorre (03). Son père Jean-Marie est mécanicien et sa mère Louise née BRÈS est ménagère.

Il exerce le métier de cuisinier et est domicilié au N°33, rue du Moutier à Thiers (63).

Il est arrêté le 10 mai 1944  par les Allemands lors d'un barrage routier entre Issoire et Champeix (63). Selon un document  figurant aux Archives Départementales du Puy-de-Dôme sous la cote   2330 W 40, " Assurant le service de taxi et d'ambulance chez M.THÉVENET, garagiste à Thiers, a pris le 10 mai 1944 plusieurs personnes à bord qu'il devait conduire à Champeix. Ce n'était pas la première fois qu'il conduisait ces clients qui, d'après l'avis de M.THÉVENET, devaient faire partie de la Résistance. C'est au cours d'un barrage qu'il a été arrêté par les Allemands entre Issoire et Champeix. La nuit précédente avaient eu lieu à cet endroit un parachutage d'armes et un attentat sur la voie ferrée".   

Il est interné à Issoire avant d'être transféré au Camp de Compiègne.

Le 18 juin 1944 il est déporté de Compiègne à Dachau où il arrive le 20 dans le convoi N° I.229 et  reçoit le matricule N° 72498.  Il est transféré au camp de Buchenwald où il est immatriculé sous le N° 33286 le 13 décembre 1944 selon le Mémorial Buchenwald Dora Kommandos.

Le 20 décembre 1944 il est affecté au Kommando d'Ohrdruf aussi appelé SIII.

Ohrdruf: Kommando du KL Buchenwald. Créé administrativement par les SS le 6 novembre 1944, il est situé à 70 kilomètres au sud-ouest de Weimar, en Thuringe. Le complexe d'Ohrdruf comprend cinq Kommandos installés sur un très vaste terrain militaire. A partir du mois d'août 1944, les détenus sont employés à des travaux de terrassement en vue de l'installation souterraine, entre autre, de l'Etat-major Général de la Wehrmacht, de la réserve d'or de la Reichsbank, ainsi que d'une rampe de lancement d'armes secrètes. Au total, ils ont été près de 20000, se répartissant en trois camps principaux : "Nordlager", "Südlager" et "Crawinkel". Près de 10000 sont évacués vers Buchenwald.
Source: Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation.

Il aurait été transféré au camp mouroir de Bergen Belsen  selon le Ministère des Anciens Combattants d'après " la documentation allemande sur les camps de concentration".

Il  décède le 13 mars 1945  
- dans un lieu non connu selon le livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation et l'état civil de Saint-Yorre
- à Dachau (Allemagne) selon le JO N° 55 du 4 mars 2012.

«Mort pour la France»  suivant avis du Ministère des Anciens Combattants et Victimes de Guerre en date du 6 septembre 1965.

Hommages posthumes

La carte de Déporté Politique 1.163.0517 lui est attribuée à titre posthume sur décision du Ministère des Anciens Combattants et Victimes de la Guerre  en date du  13 mai 1963. 

Son nom figure au Monument aux Morts de Thiers (63).

Sources:

- Archives Départementales du Puy-de-Dôme R 4171, 2330 W 40,

- Direction Interdépartementale des Anciens Combattants de Clermont-Ferrand

- Etat civil de Saint-Yorre (03)

- Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation Editions Tirésias 2004

- Mairie de Thiers (63)

- Mémorial annuaire des Français de Dachau  Amicale des Anciens de Dachau  1987

- Mémorial Buchenwald Dora Kommandos Association Française Buchenwald Dora et Kommandos

- MemorialGenWeb site Internet

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