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PERDRIZET Jean Rodolphe
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février 1892 au domicile de ses parents au N° 7, rue du Jourdain à Paris
(20ème). Son père Eugène est représentant de commerce et sa mère
Valentine née KESTNER est sans profession.
Engagé pour 5 ans le 9
octobre 1912 à Paris (3ème) au 9ème Régiment d'Artillerie à Pied au
titre de l'Ecole Centrale des Arts et Manufactures, il est nommé
brigadier le 12 décembre 1914. Il passe par plusieurs Régiments
d'Artillerie à Pied et est nommé lieutenant le 9 mars 1917, capitaine
le 12 juillet 1926. Il est promu Chef de Bataillon de réserve le 1er
septembre 1939.
Le 4 juin 1920 il épouse Suzanne WEISS à Paris (4ème). Ils ont 4 enfants.
Photo ci-contre transmise par Stéphanie CHONG. Remerciements.
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Il est fonctionnaire au Ministère du Travail comme Chef du Centre de Reclassement de la Main-d'œuvre masculine et est domicilié "Villa Margaret" au N° 8, rue Bintot à Vichy (03).
Il est arrêté le 30 avril 1943 à son domicile à 7 heures du matin par 3 policiers allemands. Il est interrogé par la Gestapo avant d'être transféré le 26 mai à la Mal-Coiffée, prison militaire allemande à Moulins (03), puis vers le 20 décembre à Compiègne où il reçoit le matricule N° 21965.
Le 17 janvier 1944 il fait partie des 1943 hommes déportés de Compiègne à Buchenwald où il arrive le 19 janvier dans le convoi N° I.171.
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Source du document ci-dessus : Service International de
Recherches d’Arolsen 6796338.
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KL BUCHENWALD: Le camp de Buchenwald , situé à une dizaine de kilomètres de la ville de Weimar, est créé en 1937. Avec le déclenchement de la guerre en 1939 et à mesure des avancées de la Wehrmacht, la population concentrationnaire s'internationalise.
De 1943 à la fin de 1944 voire au tout début de 1945, le camp devient un vivier de main d'œuvre corvéable à merci et renouvelable à volonté pour la production de guerre. Le développement des Kommandos s'amplifie. Des usines sont installées dans l'enceinte du camp.
En tout, Buchenwald comptera 136 Kommandos. Après huit années d'existence au cours desquelles périrent environ 56000 détenus et où 238980 ont pu être recensés, le camp de Buchenwald est libéré le 11 avril 1945.
Source: Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation.
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Il reçoit le matricule N° 40724 et reste au camp central de Buchenwald après la quarantaine.
Il y décède le 1er mars 1944 selon l'état civil de Paris (20ème) et de Vichy et le JO N° 42 du 19 février 1997. Il décède le 3 mars 1944 selon les Archives d'Arolsen.
«Mort pour la France» sur avis du Ministère des Anciens Combattants en date du 14 juin 1951.
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Selon le témoignage écrit de son épouse Suzanne dans sa demande d'attribution du titre de Déporté Résistant, " Les services dirigés par Jean PERDRIZET en tant que Chef du Service des Démobilisés de Zone Interdite ont assuré: 1) le passage à titre gratuit de résistants ou de militaires hors du territoire occupé vers la France Libre (Château des Epigeards à Saint-Germain-des-Fossés) 2) la destruction ou le sabotage de voies de communication ou d'entreprises ou de matériels concourant à l'effort de guerre de l'ennemi."
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La carte de Déporté Politique N° 1.101.27518 lui est attribuée à titre posthume sur décision du Ministère des Anciens Combattants et Victimes de Guerre en date du 2 février 1961.
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Source du document ci-dessus: Archives de Paris 3595 W139.
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"Mort en déportation" suivant l'arrêté du Ministre délégué aux Anciens Combattants en date du 2 décembre 1996 paru au Journal Officiel N° 42 du 19 février 1997.
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Sources:
- Archives de Paris D4R1 1698, 3595 W139,
- Bureau des Archives des Victimes des Conflits Contemporains
- Etat civil de Paris (20ème) et de Vichy (03)
- Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation Editions Tirésias 2004
- Mémorial Buchenwald Dora Kommandos Association Française Buchenwald Dora et Kommandos
- MemorialGenWeb site Internet - Remerciements à Stéphanie CHONG pour les documents et renseignements transmis
- Service
International de Recherches d’Arolsen 6796338,
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