ASTIER Georges Louis
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est né le 22 mars 1895 au domicile de ses parents rue des Couteliers à Moulins (03). Son père Louis est commis des Postes et sa mère Marie née BOURASSIER est sans profession.
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Il est employé de commerce quand le 30 juin 1919 il épouse Rose ALBERT à Narbonne (11).
Chef d'exploitation forestière il est domicilié à Saint-Jean-de-Verges (09). Il est arrêté par les autorités allemandes le 7 mai 1944 à Saint-Jean-de-Verges (09) pour «assistance aux bandes». Il est interné à Foix et à Toulouse et au Fort du Hâ à Bordeaux.
Le 9 août 1944 il est déporté de Bordeaux à Dachau dans le convoi N° I.261 surnommé «Le Train Fantôme».
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Source du document ci-dessus: Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation.
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Le train est retardé par le débarquement du 15 août en Provence, les mitraillages de l'aviation alliée, des ponts qui ont sauté.
Georges ASTIER n'arrivera pas à Dachau le 28 août, car il s'évade le 25 août à Bazoilles-sur-Meuse (88) entre Langres (52) et Toul 54).
Il est considéré comme déporté depuis la Loi n°86-76 du 17 janvier 1986 - art. 19 JORF 18 janvier 1986) paru dans le Code des Pensions militaires d'invalidité des Victimes de Guerre (articles L 272 et L 286).
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4° (depuis la Loi n°86-76 du 17 janvier 1986 - art. 19 JORF 18 janvier 1986) Soit emmenée par l'ennemi dans un convoi de déportés, vers une prison ou un camp de concentration visés aux 1°, 2° et 3° du présent article, puis, au cours de ce trajet, sont décédés ou se sont évadés.
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Il décède le 8 juillet 1982 à Lavelanet (09).
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Sources:
- Archives Départementales de l'Ariège 17 W 107
- Bureau des Archives des Victimes des Conflits Contemporains
- Etat civil de Moulins (03) et de Narbonne (11)
- Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation Editions Tirésias 2004
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