Err

Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation de l'Allier
 

FAURE Yvon Albert 

    

Nous sommes à la recherche d'une copie de sa carte de Déporté.Nous contacter: afmddelallier@orange.fr



est né le 2 novembre 1912 à Vichy (03). Son père Félix est employé d’hôtel et sa mère Amélie née LACHAL est sans profession. Ils sont domiciliés au N° 26, rue Beauparlant à Vichy.

Incorporé le 26 octobre 1933, il est affecté au 157ème Régiment de Marche à Pied (projecteurs). Il est rayé des contrôles le 15 octobre 1934.

 

Il est électricien, domicilié 7, Cours Charlemagne à Lyon quand le 22 janvier 1938 il épouse Jeanne GONIN à l’Hôpital-sous-Rochefort (42).


Source du document ci-contre: Archives Départementales et Métropolitaines de Lyon.



Rappelé le 26 août 1939, il est affecté au Dépôt d'Artillerie N° 414. Il est démobilisé le 25 juillet 1940 par le centre de Martigues (13).

Il exerce le métier d’électricien à l’usine Citroën et est domicilié 53, rue Boileau à Lyon (69).

Il fait partie à compter du 1er janvier 1943 des F.F.I. (Forces Françaises de l'Intérieur) au titre de l'Armée Secrète du Rhône.

Il est arrêté par les autorités allemandes  le 20 septembre 1943 à Lyon pour « faits de grève » et interné en tant que résistant  à l’Ecole de Santé et à la prison de Montluc.

Le 28 octobre 1943 il est déporté  de Compiègne à Buchenwald où il arrive le 30 dans le convoi N° I.145. Il reçoit le matricule N° 30912 et reste au camp central après la quarantaine.


Source du document ci-dessus: Service International de Recherches d'Arolsen 5838349.

Il est transféré au camp de concentration de  Dora le 1er janvier 1945.

Dora: Ce camp dépend à l'origine du KL Buchenwald qui n'est situé qu'à environ 80 km. Il a été créé en septembre 1943 pour accueillir dans ses tunnels l'usine de Peenemünde bombardée par la RAF le 17 août 1943.Le chantier dure de septembre 1943 à mars 1944.Pendant ce temps les déportésqui travaillent en deux équipes de douze heuressont logés dans les galeries du tunnel dans des conditions inhumaines. Ils couchent à même le sol et ne sortent que très rarement à l'air libre. La mortalité pendant cette période connue comme l'Enfer de Dora est très élevée.Les cadavres arrivent sans cesse au crématoire de Buchenwald et trois convois de 1000 malades sont envoyés à Maïdanek, puis à Bergen Belsen. Les déportés travaillent en deux équipes de douze heures. Ils creusent des galeries dans des conditions inhumaines. Ils restent six mois sans voir le jour et couchent à même le sol. La mortalité est très élevée. Dora devient autonome en octobre 1944.
Dora devient autonome en octobre 1944. Source: Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation.



Il est évacué vers le camp mouroir de  Bergen Belsen.

 

Selon André Sellier dans Histoire du camp de Dora" C’est le mercredi 4 avril dans l’après-midi que part de la gare de Dora le premier des trois convois d’évacuation du camp même de Dora avec une partie des détenus employés au camp et au Tunnel. L’itinéraire de ce convoi, noté par Charles Védel,  est voisin de celui des autres convois parvenus à Bergen Belsen.  Après Osterode et Seesen, le train va par Hildesheim, Lehrte, Celle, Uelzen et Lunebourg jusqu’à Bergedorf dans la banlieue est de Hambourg à proximité du camp de Neuengamme. Puis il repart vers le sud pour gagner Bergen Belsen  le 10 avril par Soltau". 

Source du document ci-contre: Histoire du camp de Dora par André Sellier.

 

 

 

 



Il aura fallu 6 jours pour parcourir les 170 kilomètres qui  séparent Dora de Bergen Belsen par la voie ferrée.

 

Albert FAURE est libéré par les troupes britanniques le 15 avril 1945 à Bergen Belsen.

Selon l’attestation du Lieutenant PERRIN, ex-responsable des Groupes Francs de Lyon, « il participe à la propagande, recrutement,  diffusion de tracts et de la presse clandestine, sabotage des véhicules après les contrôles et essais allemands".

Le 20 septembre 1943, organise et prend une part très active dans le déclenchement d’une grève contre la déportation des ouvriers de son usine, paralysant l’usine pendant une demi-journée".

Pourtant c'est la carte de Déporté Politique qui lui est attribuée.

Selon le Service Historique de la Défense (Dossier GR 16 P 217595), il est homologué en tant que Résistant au titre des F.F.I. (Forces Françaises de l'Intérieur) et des D.I.R. (Déportés et Internés de la Résistance).


Il décède le 7 juin 1996 à Lyon (3ème).



Sources :

- Archives Départementales du Rhône 1 R 1932.5491, 3335 W 23, 3335 W 3,


- Archives Départementales et Métropolitaines de Lyon


- Etat civil de Vichy (03) et de L'Hôpital-sous-Rochefort (42)

- Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation Editions Tirésias 2004

- Mémorial Buchenwald Dora Kommandos  Association Française Buchenwald Dora et Kommandos

- Sellier André  Histoire du camp de Dora  Editions La Découverte 1998


- Service Historique de la Défense (Dossier GR 16 P 217595)


-  Service International de Recherches d'Arolsen 5838349,


©  AFMD de l'Allier