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Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation de l'Allier
 

BRONDEL Henri Pierre Eugène

 

Nous sommes à la recherche d’une autre photo, de renseignements complémentaires et d'une copie de sa carte de Déporté. Nous contacter: afmddelallier@orange.fr

est né le 2 octobre 1913 au domicile de ses parents au N° 42, rue de Libourne  à Bordeaux (33). Son père Pierre est peintre et sa mère née GÉROND est sans profession.

 

Source de la photo ci-contre : Service International de Recherches  d’Arolsen 5616319.


 

Le 11 avril 1934 il est magasinier à Blois quand il épouse  Germaine MOYON à Bordeaux, mariage dissous à Cusset (03) le 20 juillet 1938.

Il est employé de commerce quand il est incorporé le 22 octobre 1935. Il est affecté au 41ème Régiment d’Artillerie. Réformé le 18 novembre 1935, il est rayé des contrôles le 19 novembre.


Il est domicilié depuis 1937  à Vichy (03) d'abord à l'Hôtel de Commerce rue d'Alsace, puis à l'Hôtel du Poitou rue Dejoux.


Classé service armé le 23 novembre 1939, il est affecté au 409ème Dépôt d’Artillerie. Il est réformé définitif le 12 janvier 1940.

Le 14 janvier 1941 il épouse Simone PRUVOST à Paris (9ème), mariage dissous   le 7 février 1942 à  Blois (41) où il réside avenue Wilson.

Planton au Ministère de la Guerre, il est arrêté dans sa chambre d'hôtel le 18 septembre 1943 à Vichy (03) sur dénonciation. Est également arrêté dans les mêmes circonstances Adrien GOTTINIAUX, lui aussi planton dans le même ministère.


Selon une attestation de Guy PEAN, membre de "Libération Nord", "Monsieur Henry BRONDEL a(vait) pour mission de relever dépêches et plis dans les différents ministères de Vichy et é(tait) attaché au service du Lieutenant DUPLAA pour ce travail ainsi qu'au Colonel MERY du Service D.S.A. Il remet copies de ces papiers aux personnes avec qui il est en contact ( dont Monsieur GOTTINIAUX, arrêté avec Monsieur BRONDEL et mort en déportation)".


Henri BRONDEL est d'abord  interné à Vichy, puis le 17 octobre à La Mal-Coiffée, prison militaire allemande à Moulins (03). Il en est extrait pour être transféré au Frontstalag 122, c'est-à_dire Compiègne le 15 novembre.

 Le 14 décembre 1943 il est déporté de Compiègne à Buchenwald où il arrive le 16 dans le convoi N° I.161. Il reçoit le matricule N° 38361.


Source du document ci-dessus : Service International de Recherches  d’Arolsen 5616319.


Après la quarantaine au Petit Camp, il est affecté le 16 janvier 1944 au Kommando de Schönebeck.

Schönebeck ou "Julius": Kommando du Kl Buchenwald. Les détenus de ce Kommando situé à 20 km au sud de Magdebourg, travaillent pour la firme Junkersà la fabrication de pièces d'avion. Ouvert en mars 1943, il est évacué vers la Tchécoslovaquie. Près de 1200 détenus s'y trouvent en janvier 1945.
Source: Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation.

Il  est évacué le 11 avril 1945 vers Sachsenhausen , puis vers le nord-ouest. Il est libéré le 3 mai  1945  à Gross Pankow par l'armée soviétique selon son témoignage. Il est rapatrié le 21 mai 1945.


La carte de Déporté Résistant lui est refusée , celle de Déporté Politique N° 1.101.19644 lui est attribuée sur décisions du Ministère des Anciens Combattants et Victimes de Guerre en date du 22 février 1956.


Le 25 février 1959 il épouse Jacqueline COSYN à Léopoldville (Congo Belge), mariage dissous le 20 novembre 1974.


Il décède à Arles (13) le 24 août 2003.


Sources :


- Archives Départementales de l’Allier 1864 W 1

- Archives Départementales de Gironde  1 R 1933.3944,

- Division des Archives des Victimes des Conflits Contemporains 21 P 718 204


- Etat civil de Bordeaux (33) et de Paris (9ème)


- Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation Editions Tirésias 2004


- Mémorial Buchenwald Dora Kommandos  Association Française Buchenwald Dora et Kommandos


- Service International de Recherches  d’Arolsen 5616319


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