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Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation de l'Allier
 

PARENT Francis

 

est né le 1er novembre 1924 au domicile de ses parents aux Monins  à Coulanges (03).  Son père Toussaint et sa mère Marie née DUMONT sont cultivateurs.

Son père, soldat de 2ème classe à la 11ème Compagnie du 98ème Régiment d'Infanterie, est grièvement blessé le 28 août 1914 et est amputé de la cuisse gauche.

Source de la photo ci-contre: Archives de la famille.


Dessinateur industriel  domicilié à Coulanges, il prend pension à l'Hôtel Jeault à Bourbon-Lancy (71). Il entre au mouvement "Combat" le 15 septembre 1943 à Bourbon-Lancy. 

Combat: Né de la fusion, décidée en novembre 1941, des groupes Liberté et Libération Nationale, le Mouvement de Libération française est rapidement connu sous le nom de Combat. Egalement implanté en zone nord où il donne naissance à Ceux de la Résistance, il est le plus efficace des mouvements de la Résistance non communiste de zone sud, devançant Franc-Tireur et Libération-Sud. L'activité à tous les échelons est scindée en trois secteurs: les services généraux (faux papiers, service social, logement, liaisons, finances), les affaires politiques (Recrutement-Organisation-Propagande, renseignement, propagande-diffusion, Noyautage des Administrations Publiques, groupes d'études, les affaires militaires ( groupes francs, Armée Secrète, maquis, Résistance-Fer, Service des Opérations Aériennes et maritimes).
Source: Laurent Douzou et Dominique Veillon dans Dictionnaire historique de la Résistance.

Il distribue des tracts antiallemands à la sortie des usines et sert d'agent de liaison entre les villes de Bourbon-Lancy, Digoin et Charolles. 


Il est arrêté le 13 janvier 1944 à 2 heures du matin à la pension Jeault  par la Feldgendarmerie et est interné à Paray-le-Monial jusqu'au 1er mars, puis à Chalon-sur-Saône (71) d'où il est transféré à Compiègne le 15 mars.

Il est déporté le 6 avril 1944 de Compiègne à Mauthausen où il arrive le 8 dans le convoi N° I.199. Il reçoit le matricule N° 62910 et, après la quarantaine, il est affecté le 21 avril  au Kommando de Melk.

 

Melk : Kommando du KL Mauthausen . La ville de Melk se trouve en Basse-Autriche. Le 21 avril 1944, arrivent 500 des 10000 détenus qui travaillent au projet "Quartz", c'est-à-dire à la construction d'une usine souterraine de roulements à billes pour la firme Steyr, Daimler et Puch. Si l'usine est pratiquement achevée, elle ne produit jamais un seul roulement à billes. Le 15 avril marque la fin de l'évacuation de ce Kommando vers Mauthausen ou Ebensee.

Source : Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation.

Il décède  le 8 mai 1944
- à Mauthausen selon l’état civil de Coulanges et le JO N° 48 du 25 février 1996.

- à Melk selon le Ministère des Anciens Combattants et Victimes de Guerre.

Selon le témoignage écrit de deux camarades de déportation, Jean-Louis BONNIN (matricule N°61995) et Claude THOMAS (matricule N° 63221), " Parent Francis est mort au camp de Melk Kommando de Mauthausen le 8 mai 1944 où nous l'avons vu ce jour-là pour la dernière fois", ce qui est confirmé par le document ci-dessous ("Todesmeldung"= acte de décès) selon lequel Francis PARENT est décédé à l"Aussen Kommando Quarz" à 15 H 03.

Source du document ci-dessus : Service International de Recherches d’Arolsen 1673398.


Suivant l'arrêté du Ministère de la Défense en date 23 juin 1950, Francis PARENT est homologué au grade d'Adjudant au titre de la Résistance Intérieure Française.
Selon le Service Historique de la Défense (Dossier GR 16 P 457706), il est homologué en tant que Résistant au titre de la R.I.F. (Résistance Intérieure Française) et des D.I.R. (Déportés et Internés de la Résistance).

Lui sont attribuées à titre posthume 
suivant le décret du 28 juillet 1955 publié au J.O. du 5 août 1955

- la Médaille Militaire 

- la Croix de Guerre avec Palme

- la Médaille de la Résistance.

Source du document ci-contre: Archives de la famille.



" Mort en déportation" suivant l'arrêté du Ministère des Anciens Combattants du 5 décembre 1996 paru au JO du 25 février 1996 page 03072.


" Mort pour la France "

Document de gauche: La carte de Déporté Résistant N° 1.011.16383 lui est attribuée à titre posthume le 27 avril 1953. Source: ONACVG du Puy-de-Dôme.

Document de droite: Plaque au Monument aux Morts de Coulanges. Photo: Mairie de Coulanges. Remerciements.

Sources :


- Archives Départementales de l’Allier 1864 W 1,

- Archives Départementales de Saône-et-Loire 2799 W 238

- Archives de la famille


- Bureau des Archives des Victimes des Conflits Contemporains

- Dictionnaire historique de la Résistance sous la direction de François Marcot  Robert Laffont 2006


- Etat civil de Coulanges (03)


- Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation Editions Tirésias 2004


- Mauthausen Le Troisième Monument  Amicale de Mauthausen


- MemorialGenWeb  site Internet

- Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre du Puy-de-Dôme

- Service Historique de la Défense (Dossier GR 16 P 457706)

- Service International de Recherches d’Arolsen 1673398,


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