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CHARLES Marcel
Nous sommes à la recherche de
renseignements complémentaires et d'une copie de sa carte de Déporté. Nous contacter: afmddelallier@orange.fr
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| | est né le 21 mars 1921 Place
Lalague à Montauban (82) « de père et mère non dénommés » selon
l’état civil.
Il s'engage dans la Marine pour 3 ans à
compter du 1er janvier 1941 et est démobilisé le 9 mars 1943 suite à la
suppression de l'Armée d'Armistice.
Il suit
le Ministère de la
Marine replié à Vichy (03). Il est nommé par arrêté en date du 9 mars
1943 inspecteur
auxiliaire temporaire de police. A la demande du Commissaire
Divisionnaire, chef de la circonscription de Vichy, son contrat le liant
à la police est résilié à compter du 9 juin 1943 "en raison de faits graves relevés à son encontre".
Source du document ci-contre: Archives de la famille.
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Selon
une note des Renseignements Généraux de Vichy en date du 31 juillet
1953, Marcel CHARLES, surnommé "Le Milicien" parce que suspecté de
fournir des renseignements à la Milice, "Etant
de service de nuit, (...) fut surpris par un de ses chefs, alors qu'il
s'était introduit dans le bureau du Commissaire Chef de la Sûreté,
copiant des notes sur certains dossiers qui avaient été retirés des
archives en vue de soustraire aux recherches éventuelles de la Gestapo
les personnes y figurant et connues pour leurs idées de résistance".
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Par la loi du 16 février 1943 du gouvernement de l'Etat Français est créé le Service du Travail Obligatoire qui impose aux hommes nés au dernier trimestre 1919 ou en 1920-21-22 d'aller travailler pendant deux ans en Allemagne.
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Il est arrêté le 14 octobre 1943 à Vichy et transféré à Clermont-Ferrand le 16 octobre, puis à Compiègne le 30 novembre.
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Le 14 décembre 1943 il est
déporté de Compiègne à Buchenwald où il arrive le 16 dans le convoi N° I.161. Il reçoit le matricule N° 38508. Après la quarantaine il est transféré le 11 janvier 1944 au Kommando de Dora.
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Dora: Ce camp dépend à l'origine du KL Buchenwald qui n'est situé qu'à environ 80 km. Il a été créé en septembre 1943 pour accueillir dans ses tunnels l'usine de Peenemünde bombardée par la RAF le 17 août 1943. Les déportés travaillent en deux équipes de douze heures. Ils creusent des galeries dans des conditions inhumaines. Ils restent six mois sans voir le jour et couchent à même le sol. La mortalité est très élevée. Dora devient autonome en octobre 1944.
Source: Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation.
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Il est évacué sur le camp de
concentration de Ravensbrück où il arrive le 26 avril.
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Itinéraire :
Dora-Parchim
5 avril : Dora
8-9 avril : Oker
10 avril : Magdebourg-Oebisfelde-Salzwedl-Wittenberge-Nauen
12 avril :
Nauen-Doberitz-Nauen-Kremmen-Oranienburg
13 avril : Oranienburg-Sachsenhausen-Ravensbrück
26 avril : Ravensbrück-Malchow
29 avril : Lübz
2 mai : Parchim
8 mai : Schwerin | | 
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Source du document ci-dessus: André Sellier dans Histoire du camp de Dora.
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Schwerin: Prison et autre type de camp (Gefâng et Zivilarbeitlager): Prison et camp de travailleurs civils. Capitale du Mecklembourg. Source: Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation.
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Il est libéré à Schwerin le 8 mai 1945 selon le
livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation.
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| | Il est contrôleur du ravitaillement général et domicilié à Lavit-de-Lomagne (82) quand le 30 novembre 1945 il épouse
Marie BAILLY en cette même commune.
Puis il entre comme reporter sportif au journal "La République du Sud-Ouest".
La carte de Déporté Politique N° 1.107.34502 lui est attribuée sur décision du Ministère des Anciens Combattants et Victimes de Guerre.
Source du document ci-contre: Archives de la famille.
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Il décède à Montauban le 1er
novembre 2006.
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Sources :
- Archives de la famille
- Archives Départementales de l’Allier 1864 W 1, 1580 W 7, 1756 W 1 N° 1447,
- Etat civil de Montauban (82) et de Lavit-de-Lomagne (82)
- Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la
Déportation Editions Tirésias 2004
- Mémorial Buchenwald
Dora Kommandos Association Française
Buchenwald Dora et Kommandos
- Sellier André Histoire du camp de Dora Editions La
Découverte 1998
© AFMD
de l’Allier
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