GODIGNON Jean
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Nous sommes à la recherche d’une
photo et de renseignements complémentaires.
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est
né le 24 décembre 1924 au domicile de ses parents aux Jonciers à Chazemais
(03). Son père André est gendarme et sa mère Léonie née CHARRETTE est sans
profession.
Il
est étudiant quand il est arrêté le 1er février 1944 à Riom (63). Il est
interné à la prison de Riom, puis à Clermont-Ferrand (63).
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Le
6 avril 1944 il fait partie des 1489 hommes déportés de Compiègne à Mauthausen
où il arrive le 8 dans le convoi N° I.199. Il reçoit le matricule N° 62465
et après la quarantaine il est transféré
d’abord au Kommando de Melk.
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Melk : Kommando du KL Mauthausen. La ville de Melk se
trouve en Basse-Autriche. Le 21 avril 1944, arrivent 500 des 10000 détenus qui
travaillent au projet "Quartz", c'est-à-dire à la construction d'une
usine souterraine de roulements à billes pour la firme Steyr, Daimler et Puch.
Si l'usine est pratiquement achevée, elle ne produit jamais un seul roulement à
billes. Le 15 avril marque la fin de l'évacuation de ce Kommando vers
Mauthausen ou Ebensee.
Source : Livre mémorial de la
Fondation pour la Mémoire de la Déportation.
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Il
est de retour à Mauthausen le 10 mai 1944, puis il est transféré au Kommando de
Gusen le 13 décembre 1944.
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Gusen : Kommando du KL Mauthausen. A Gusen, les Nazis
exploitent les carrières de granit, grâce notamment à l'envoi dès 1940 de
milliers de Républicains espagnols. A partir de 1943, les détenus y sont
massivement utilisés dans les usines installées par les firmes Steyr, Daimler,
Puch et Messerschmitt pour la fabrication des pièces de fusils et des moteurs
d'avions. En 1944, pour parer aux attaques aériennes, des galeries souterraines
abritent progressivement des chaînes de montage. Gusen II voit ainsi le jour
pour recevoir les milliers de prisonniers nécessaires à ces travaux de
creusement.
Source : Livre mémorial de la
Fondation pour la Mémoire de la Déportation.
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Il
décède le 1er février 1945 à Gusen (Autriche) selon l’état civil de Chazemais
et le JO N° 248 du 24 octobre 1993.
« Mort pour la France »
Selon le Service Historique de la Défense (Dossier GR 16 P 260958), il est homologué en tant que Résistant au titre de la R.I.F. (Résistance Intérieure Française).
Pourtant c'est la carte de Déporté Politique N° 1.111.17734 qui lui est attribuée à titre posthume sur décision du Ministère des Anciens Combattants et Victimes de Guerre en date du 25 octobre 1955.
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Source du document ci-dessus: ONACVG du Puy-de-Dôme.
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Son nom figure au Monument aux Morts de Riom (63).
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Photos: Franck Boussahba.
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"Mort en déportation" suivant l'arrêté du Ministère des Anciens Combattants en date du 13 septembre 1993 paru au Journal Officiel N° 248 du 24 octobre 1993.
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Sources :
-Archives du camp de Mauthausen
sur Ancestry.com et JewishGen.org
- Direction Interdépartementale
des Anciens Combattants de Clermont-Ferrand
- Etat civil de Chazemais (03)
- Livre mémorial de la Fondation
pour la Mémoire de la Déportation Editions Tirésias 2004
- Mauthausen Le Troisième Monument
Amicale de Mauthausen
- Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre du Puy-de-Dôme
- Service Historique de la Défense (Dossier GR 16 P 260958)
© AFMD de l'Allier
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