CHAMPAGNAT Jak Bernard
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| | est né le 6 avril 1924 au
bourg de Saint-Germain-de-Salles (03). Son père Abel est employé de banque et
sa mère Jeanne née DELAUME est sans profession. Ils sont domiciliés à
Clermont-Ferrand (63).
En 1944 il exerce le métier
de mineur et est domicilié Boulevard Vercingétorix à Brioude (43). Source de la photo ci-contre: ONACVG du Puy-de-Dôme.
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Le 20 juin 1944 un détachement de soldats allemands est attaqué par une soixantaine des forces du maquis FTP à Brioude (43). En représailles la ville est encerclée le 21 juin et, selon Lévy et Cordet, « tous les hommes jusqu’à soixante ans sont pris comme otages ». Jack CHAMPAGNAT fait partie des 5 hommes qui sont déportés après avoir été internés à la prison du 92ème régiment d’Infanterie à Clermont-Ferrand.
Le 28 juillet 1944 il est déporté de Compiègne à Neuengamme où il arrive le 31 dans le convoi N°I.250. Il reçoit le matricule N° 40151 et après la quarantaine il est transféré au Kommando de Watenstedt.
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Watenstedt-Salzgitter : Kommando du KL Neuengamme. Les 2500 détenus de ces deux Kommandos, un d'hommes (Watenstedt-Leinde) et un de femmes (Watenstedt), ouverts en 1944 travaillent pour les aciéries Stahlwerke Braunschweig à la fabrication de munitions. Source : Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation.
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Puis il est transféré au Kommando de Schandelah.
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Schandelah : Kommando du KL Neuengamme. Ce Kommando, situé près de Brunswick, travaille, entre septembre 1944 et avril 1945, pour la raffinerie de pétrole Steinöl qui exploite des schistes bitumineux. Source : Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation et Mémorial des Français déportés à Neuengamme.
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Il est ensuite évacué sur Wöbbelin.
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Wöbbelin: Kommando du KL Neuengamme.Situé à 9 km au nord de Ludwigslust et à 31 km au sud de Schwerin, dans le Mecklembourg, le site de Wöbbelin est choisi en février 1945 pour la construction d'un camp de prisonniers de guerre. Mais, dès avril 1945, lors des évacuations des différents lieux dépendant de KL, il devient le point de convergence de nombreux convois d'évacuation. Il est libéré le 2 mai 1945. Source : Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation.
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Il est rapatrié le 1er mai 1945 selon la Direction Interdépartementale des Anciens Combattants de Clermont-Ferrand.
Le 2 octobre 1948 il épouse Jeanine DUPRAT à Lamontgie (63).
La carte de Déporté Politique N° 1.111.20569 lui est attribuée sur décision du Ministère des Anciens Combattants et Victimes de Guerre en date du 11 avril 1956.
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Source du document ci-dessus :
ONACVG du Puy-de-Dôme.
Il décède à Vichy (03) le 22
décembre 2003.
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Sources :
- Archives Départementales de Haute-Loire 12 W 93
- Direction Interdépartementale des Anciens Combattants de
Clermont-Ferrand
- Etat civil de Saint-Germain-de-Salles (03)
- Lévy Gilles et Cordet Francis A
nous, Auvergne ! Presses de la
Cité 1981
- Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la
Déportation Editions Tirésias 2004
- Mémorial des
Français déportés à Neuengamme Amicale de Neuengamme et de ses Kommandos
- Office National des Anciens Combattants et Victimes de
Guerre du Puy-de-Dôme
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de l’Allier |
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