PIGNET Ernest René Nous sommes à la recherche d’une photo.
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est né le 16 décembre 1897 à Bézenet (03). Son père François est mineur et sa mère Léonie née RIGAL est cabaretière.
Il est domicilié à Carvin (62) où il épouse Flora MERCIER le 2 octobre 1920. Deux enfants vont naître dont un fils, René, né le 18 mai 1922. Cette même année ils vont ensuite résider à Albert (80) rue Lamark où Ernest change de métier pour exercer celui de coiffeur.
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Ernest PIGNET est arrêté ainsi
que son fils René le 20 mai 1942 à Albert par la FeldGendarmerie. Selon une
source il s’agirait d’une dénonciation. L’une des raisons serait qu’Ernest
était supposé avoir des sympathies communistes. Ils sont transférés le 23 mai à
Compiègne et font partie des 1170 hommes déportés le 6 juillet 1942 de Compiègne à Auschwitz (Pologne) dans le convoi N° I.42.
Selon le livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation, ""il est le premier convoi de déportation de répression à quitter Compiègne et le seul de l'année 1942. Ces caractéristiques s'expliquent par les objectifs de cette déportation. Il s'agit d'un convoi de représailles formé, à l'origine, par l'administration militaire allemande afin de dissuader les dirigeants et les résistants communistes de poursuivre la guérilla urbaine, commencée en août 1941, sous la forme d'attentats contre des officiers et des troupes de l'armée d'occupation. Après avoir ordonné en août 1941 des exécutions massives d'otages, Hitler décide en 1942, d'y ajouter, la déportation de 500 communistes et Juifs pour chaque nouvel attentat. Ces mesures de représailles s'inscrivent dans la croisade hitlérienne contre " l'adversaire idéologique et racial du peuple germanique " : le " judéo-bolchevisme ". C'est ainsi que les deux premiers convois de la " Solution Finale " partent vers Auschwitz sous le prétexte de la politique de représailles.""
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Il décède le 15 décembre 1942
à Auschwitz (Pologne) selon l’état civil de Bézenet (03) et d’Albert (80) et le JO N° 290 du 14 décembre 1997.
Son fils René est déclaré décédé le même jour selon le le JO N° 290 du 14 décembre 1997.
Selon le livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation, " Au bout de neuf mois, ils ne sont plus que 160" sur les 1170 hommes immatriculés. Selon le Service Historique de la Défense (Dossier GR 16 P 477832), il est homologué en tant que Résistant au titre de la R.I.F. (Résistance Intérieure Française).
« Mort pour la France »
"Mort en déportation" suivant l'arrêté du Secrétariat d'Etat aux Anciens Combattants en date du 31 juillet 1997 paru au Journal Officiel N°290 du 14 décembre 1997.
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Sources :
- Archives des Victimes des Conflits Contemporains
- Cardon-Hamet Claudine Mille otages pour Auschwitz Editions Graphein 1997
- Etat civil de Bézenet (03) et d’Albert (80)
- Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation Editions Tirésias 2004
- Mémoire Vive des convois des 45000 et des 31000 d’Auschwitz-Birkenau site Internet
- MemorialGenWeb site Internet
- Service Historique de la Défense (Dossier GR 16 P 477832) © AFMD de l'Allier
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