MARION Félix Jean Baptiste Joseph
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| | est né le 2 juin 1905 au domicile de ses parents rue des Forges à Montluçon (03). Son père Joseph est sous-officier de recrutement à Montluçon et sa mère Marie née MONLYADE est sans profession.
La famille retourne à Evian (74) d’où elle est originaire. Il s’engage dans l’armée. Il passe sous-lieutenant et est affecté au 141ème Régiment d’Infanterie.Il est instituteur domicilié à Annemasse (74) quand il épouse Jeanne DESCHAMPS le 19 mars 1932 à Bonneville (74).
Source de la photo: "Le Savoyard Libéré" janvier 2014 N° 278.
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Il est très impliqué dans la vie associative locale de par ses activités sociales, culturelles et citoyennes. Membre de l'A.S. (Armée Secrète), il fait aussi partie de la Résistance . Selon un témoignage familial, " il était soupçonné d’organiser le passage de résistants et réfractaires au STO en Suisse et accusé de mettre en cause « la sécurité des troupes d’occupation » mussoliniennes donc, en renseignant les services interalliés. Le Préfet avait même demandé sa mutation d’office et sa femme-visée aussi par les rapports de police spéciale- avait été mise en sécurité loin d’Annemasse. Ils étaient inscrits sur la liste du « Plan des Arrestations Préventives à opérer en cas de troubles » ".
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Il est arrêté par l’OVRA le 17 mars 1943 suite à des rapports de police.OVRA : Organizzione per la Vigilanza e la Repressionne dell'Antifascismo: services secrets italiens chargés de la répression de l'antifascisme. Il est emprisonné à Grenoble, puis au Quartier Galbert à Annecy avant d’être déporté en Italie où il est interné dans les prisons d’Imperia et de Vallecrosia, villes situées près de San Remo en Ligurie.
Source du document ci-contre: © Fondation pour la Mémoire de la Déportation.
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Suite à l’armistice du 9 septembre 1943 entre les Italiens et les Alliés, les Allemands reprennent le contrôle et libèrent certains prisonniers, mais en transfèrent d’autres des prisons italiennes dans des prisons soit françaises soit allemandes.
Félix MARION est remis par les Italiens à la Gestapo qui l’a interné en France à Nice (06), puis à Marseille (13).
Il est libéré à Marseille le 5 juillet 1944.
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Son premier mariage ayant été dissous le 16 juillet 1946, il épouse en secondes noces Juliette LITTOZ-BARITEL le 19 décembre 1946 à Saint-Jorioz (74).
Selon le Service Historique de la Défense (GR 16 P 394732), il est homologué en tant que Résistant au titre des D.I.R. (Déportés et Internés de la Résistance).
Il décède à Evian-les-Bains le 21 juin 1971.
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Sources :
- Archives Départementales de Haute-Savoie
- Etat civil de Montluçon (03), de Bonneville (74) et de Saint-Jorioz (74)
- Le Savoyard libéré juillet 2013 N°276 et janvier 2014 N° 278
- Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation Editions Tirésias 2004
- Service Historique de la Défense (GR 16 P 394732)
© AFMD de l'Allier
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