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GIAFFERI Jacques Alphonse
Sa biographie a été très consultée récemment. Nous sommes à la recherche d'une autre photo et de renseignements complémentaires.
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| | est né le 19 janvier 1922 à Aullène (20). Son père Ange et sa mère Marie née BURÉSI sont cultivateurs.
Commerçant
à Vichy (03) il est arrêté le 25 juin 1943 à Saint-Germain-des-Fossés
(03) par la Gestapo et la police. Etant né en 1922, il devait partir
pour le S.T.O.
Par
la loi du 16 février 1943 du gouvernement de l'Etat Français est créé
le Service du Travail Obligatoire qui impose aux hommes nés en
1920-21-22 d'aller travailler pendant deux ans en Allemagne.
Source de la photo ci-contre: Archives de Paris 3595 W 121.
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Il est interné Boulevard des Etats-Unis, siège de la Gestapo à Vichy pour une raison non connue, mais on peut penser qu'il s'agit d'un motif plus grave que le simple refus de partir au S.T.O., car le 20 juillet 1943 il est transféré à la prison de Fresnes et est considéré comme N.N.
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Procédure "Nacht und Nebel" instaurée par le décret Keitel de décembre 1941 pour «des actes délictueux» tels que espionnage, sabotage, détention illégale d'armes, etc. Ce décret prévoit le transfert en Allemagne en vue d'un jugement dans le secret absolu. Les déportés doivent disparaître dans «la nuit et le brouillard», c'est-à-dire sans laisser de trace.
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Le 4 octobre 1943 il fait partie des 25 hommes déportés NN de Paris gare de l’Est au camp de Neue Bremm à Sarrebruck dans le convoi N° I.141.
Mais la procédure N.N. ne lui est pas appliquée jusqu’au bout, car il n’est pas jugé. Il est envoyé au camp de concentration de Sachsenhausen.
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KL Sachsenhausen: Dès la nomination d'Hitler comme chancelier du Reich, le 30 janvier 1933, la répression s'engage contre les opposants au régime. Le 20 mars 1933 , les SA installent un camp «sauvage» dans une brasserie désaffectée d'Oranienbourg, petite ville située à environ 30 kilomètres de Berlin. Le camp, conçu sous la forme d'un triangle équilatéral, occupe 18 hectares dans une zone marécageuse. Au total, on estime qu'un peu plus de 200000 hommes et femmes dont 8500 Français ont été déportés au KL Sachsenhausen. La moitié y a trouvé la mort. Source: Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation.
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Il y reçoit le matricule N° 72627. Il est ensuite transféré le 26 février 1945 au camp de concentration de Mauthausen.
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Le KL Mauthausen, situé en Autriche annexée, se présente sous l'aspect d'une forteresse imprenable avec son mur d'enceinte en granit et ses chemins de ronde, ses tours de guet et ses meurtrières. Mauthausen est le seul KL réservé aux détenus de la catégorie III («les irrécupérables»). Au total, plus de 200000 hommes et femmes ont été détenus au KL Mauthausen ou dans ses Kommandos extérieurs et le nombre des morts est estimé à 120000. Source: Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation.
Il y reçoit un nouveau matricule, le N° 134122 et y est libéré par anticipation le 22 avril 1945 grâce à la Croix-Rouge et arrive le 24 avril à Kreuzlingen (Suisse).
Source du document ci-contre: Division des Archives des Victimes des Conflits Contemporains.
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Il exerce le métier de chauffeur et est domicilié rue Cardinet à Paris (17ème) quand il épouse Huguette CLÉMENT à Paris (5ème) le 26 juin 1948.
Le 11 février 1958 il sollicite la carte de Déporté Résistant en tant que réfractaire au S.T.O. Elle lui sera refusée par la Commission Nationale selon laquelle " le motif allégué par l'intéressé ( arrêté au cours d'une rafle comme réfractaire au travail obligatoire) ne constitue pas un acte de résistance à l'ennemi au sens de l'article H.287 du Code des pensions".
Il décède le 29 mars 1965 à Paris (15ème).
La carte de Déporté Politique N° 1.101.32475 lui est attribuée à titre posthume sur décision du Ministère des Anciens Combattants et Victimes de Guerre en date du 3 juillet 1967.
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Source du document ci-dessus: Archives de Paris 3595 W 121.
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Sources :
- Archives de Paris 3595 W 121
- Division des Archives des Victimes des Conflits Contemporains 21 P 614 630
- Etat civil d’Aullène (20)
- Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation Editions Tirésias 2004
- Mauthausen Le Troisième Monument Site Internet de l'Amicale de Mauthausen
© AFMD de l'Allier
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