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DE FACCIO Virgilio dit FOSCHIA
Nous sommes à la recherche d'une copie de sa carte de Déporté. Nous contacter: afmddelallier@orange.fr
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| | est né le 14 mars 1922 à Ciseriis (Italie). Il est le fils de Lucia DE FACCIO.
Il travaille comme domestique agricole au domaine Le Pie chez Louis et Jean BAYON à Lenax (03). Faisant
partie des classes 1920-21-22, il est susceptible de partir au S.T.O.
(Service du travail Obligatoire), ce qu'il refuse de faire. C'est
pourquoi il rejoint le Maquis des Robins à Saint-Clément (03). Voir la
photo de Virgilio FOSCHIA en uniforme du maquis. Source de la photo ci-contre: Archives de Paul Champeau.
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Source de la photo ci-contre: Moncorgé Raymond Montagne Bourbonnaise 1939-1945 Imprimerie Nouvelle Saint-Pourçain-sur-Sioule 2004.
Pour éviter
d'être repéré le Maquis change fréquemment de cantonnement. En dernier
lieu il se trouve au lieudit La Pourrière à Châtel-Montagne (03). C'est
là que les 23 hommes du maquis dont Virgilio FOSCHIA sont arrêtés le 4
février 1944 à l'aube par les GMR (Groupes Mobiles de Réserve) et la
Milice sur trahison du milicien infiltré Georges GOUVERNEUR qui figure sur la photo.
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Interné
à la prison de Cusset (03), puis de Riom (63), il est ensuite transféré
à Compiègne le 28 juin 1944. Il y reçoit le matricule N° 43032.
Le 2 juillet 1944 il fait partie des 2152 hommes déportés de Compiègne à Dachau où il arrive le 5 juillet dans le convoi N° I.240 dit Le Train de la Mort. | Selon le Mémorial annuaire des Français de Dachau de l'Amicale des Anciens de Dachau, «Lors d'un arrêt prolongé du train en gare de St Brice près de Reims, par temps orageux et quarante degrés à l'ombre, les wagons se sont transformés en véritables étuves…Plus de cinq cents jeunes hommes sont morts de chaleur, de manque d'eau, d'asphyxie. L'atmosphère (…) a été génératrice de délire et de folie collective, entraînant des scènes d'horreur. La responsabilité en incombe aux S.S.de la garde. Au moment où la situation devenait intenable, malgré les appels de détresse des détenus, les S.S. ont refusé d'ouvrir les portes, d'aérer les wagons et de distribuer de l'eau, ce qui eut sauvé les mourants. Il ne s'agit, en la circonstance, ni d'une«bavure» ni d'un accident, mais essentiellement d'une action entrant dans le cadre de «l'entreprise générale et délibérée d'élimination des ennemis du Reich, de caractère authentiquement criminel». | A l’arrivée à Dachau les corps des 519 cadavres sont transportés directement au crématoire.
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Source des documents ci-dessus: Allach Kommando de Dachau Amicale des Anciens de Dachau Jouve mai 1985.
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Quant à Virgilio DE FACCIO, il arrive vivant et est immatriculé sous le nom de FAUCHIA avec le N° 77855.
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Source des documents ci-dessus: Service International de Recherche d'Arolsen: à gauche 1.1.29.1 / 3130270. à droite 1.1.6.2 / 10038775.
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Après la quarantaine au Block 21, il est transféré le 22 juillet au kommando de Neckarelz, un Kommando du KL Natzweiler. Il y reçoit un nouveau matricule, le N° 21949...
Neckarelz: Kommando du KL Natzweiler où presque tous les détenus travaillent sur les chantiers des mines d'Obrigheim.
Source: Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation.
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Source des documents ci-dessus: Service International de Recherche d'Arolsen 1.1.29.1 / 3130789.
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... puis le 31 août au Kommando de Neckargerach.
Neckargerach: Kommando du KL Natzweiler situé près de Mannheim. La majorité des détenus travaille dans les mines dans les environs d'Obrigheim.
Source: Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation.
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Source des documents ci-dessus: Service International de Recherche d'Arolsen 1.1.29.1 / 3130270.
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Selon son témoignage il est libéré le 4 avril 1945 à Osterbrücken par la 3ème Armée. Il rentre en France le 25 avril 1945 par le Centre de Rapatriement de Strasbourg et est hospitalisé à Bichat à Paris le 28 avril .
Selon le Service Historique de la Défense (Dossier GR 16 P 164406), il est homologué en tant que Résistant au titre des F.F.I. (Forces Françaises de l'Intérieur), des D.I.R. (Déportés et Internés de la Résistance) et des F.F.L. (Forces Françaises Libres).
La carte de Déporté Résistant N° 1.014.25677 lui est attribuée par le Ministère des Anciens Combattants et Victimes de Guerre sur décision en date du 14 juin 1955.
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Sources:
- Archives Départementales de l'Allier 1864 W 1, 996 W 249.02, 1580 W 7, - Archives de Paul Champeau
- Archives du Kommando de Neckargerach sur Ancestry.com et JewishGen.org - Direction Interdépartementale des Anciens Combattants de Lyon
- Division des Archives des Victimes des Conflits Contemporains 21 P 643 003
- Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation Editions Tirésias 2004 - Mairie de Lenax (03)
- Moncorgé Raymond Montagne Bourbonnaise 1939-1945 Imprimerie Nouvelle Saint-Pourçain-sur-Sioule 2004
- Sérézat André Et les Bourbonnais se levèrent Editions CRÉER 1986
- Service Historique de la Défense (Dossier GR 16 P 164406)
- Service International de Recherche d'Arolsen 1.1.29.1 / 3130270, 1.1.6.2 / 10038775, 1.1.29.1 / 3130789, 1.1.29.1 / 3130270,
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