PROUST Maxime Lucien Emile
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est né le 12 août 1889 au domicile de ses parents à Lurcy-Lévis (03). Son père Louis est maréchal des logis de gendarmerie à cheval et sa mère Marie née MARCHAIS est femme au foyer.
Engagé volontaire pour cinq ans le 13 août 1907 il est affecté au 13ème Escadron du Train des Equipages Militaires à Moulins (03). Il se rengage pour un an en 1912 et 1913, pour deux ans en 1914.
Le 7 septembre 1912 il épouse Marguerite OPPICI à Moulins (03).
Il est mobilisé du 2 août 1914 au 23 octobre 1919. 1 citation. Croix de Guerre avec Etoile de Bronze.
Il est rayé des Contrôles en 1929 avec le grade de capitaine.
Le 31 août 1943 il est déporté de Paris gare de l'Est au Château d'Eisenberg où il arrive le 1er septembre dans le convoi N° I.128. Il s'agit d'un groupe de 48 hommes déportés comme personnalités- otages.
«Depuis le débarquement des Alliés en Sicile les nazis craignent un débarquement en Provence et face à cette situation ils ont dressé des listes de personnalités civiles et militaires susceptibles d'être arrêtées» selon le livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation. Personnalités-otages: un certain nombre de personnes occupant en général des postes à responsabilité civile, politique ou militaire voire religieuse sont arrêtées souvent de manière préventive à cause du danger qu'elles pouvaient représenter, puis déportées. Elles devaient servir le cas échéant de monnaie d'échange. Elles ont eu un sort enviable en comparaison des autres déportés.
Maxime PROUST va côtoyer pendant 20 mois des personnes telles que Michel de GAULLE, frère du général, Michel CLÉMENCEAU, fils de Georges, et François de La ROCQUE, chef des Croix de Feu.
Il est libéré le 8 mai 1945 ainsi que l'immense majorité de ses codétenus au Château d'Eisenberg. Selon le Service Historique de la Défense (Dossier GR 16 P 492285), il est homologué en tant que Résistant au titre des F.F.C. (Forces Françaises Combattantes) et des D.I.R. (Déportés et Internés de la Résistance).
Il décède le 22 août 1984 à Marseille (13).
Sources:
- Archives Départementales de l'Allier 1 R 1909.845.1727,
- Archives Générales du Royaume de Belgique 1.1.5.1., 1.1.47.1.,
- Etat civil de Lurcy-Lévis (03)
- Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation Editions Tirésias 2004 - Service Historique de la Défense (Dossier GR 16 P 492285)
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