Il est libéré le 28 avril 1945 et est rapatrié le 15 mai 1945.
Inculpé à son retour d'«atteinte à la Sûreté extérieure de l'Etat» pour fait de collaboration il est blanchi de cette accusation infondée après l'enquête du commissaire principal sur commission rogatoire du juge d'instruction près le Tribunal Militaire de la 13ème Région à Clermont-Ferrand.
Au contraire selon le témoignage d'un résistant recueilli par le commissaire principal «il profitait de son emploi et de ses relations avec les membres de la Gestapo pour fournir le plus possible de renseignements aux membres de la Résistance dont il aurait fait partie lui-même».
Selon la Direction Interdépartementale des Anciens Combattants de Clermont-Ferrand Jean TACHON faisait partie du réseau clandestin "ACTION" de Londres.
"Il a fourni des renseignements importants concernant:
- le changement de plaques minéralogiques des voitures utilisées par la Gestapo,
- les déplacements de ces voitures,
- un certain nombre d'opérations de la Gestapo contre des résistants,
- l'identité des Français travaillant pour le compte de la Gestapo."
Selon le Service Historique de la Défense (Dossier GR 16 P 560269), il est homologué en tant que Résistant au titre des D.I.R. (Déportés et Internés Résistants).
C'est la raison pour laquelle la carte de Déporté Résistant lui a été attribuée sur décision du Ministère des Anciens Combattants et Victimes de Guerre en date du 25 mars 1965.
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