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DEBORD Auguste
Nous sommes à la recherche d'une photo et d'une copie de sa carte de Déporté. Nous contacter: afmddelallier@orange.fr
est né le 1er mai 1901 au domicile de ses parents rue du Petit Canal à Montluçon (03). Son père Baptiste est maçon et sa mère Eugénie née BONNICHON est femme au foyer.
Incorporé au 23ème Régiment d'Infanterie le 11 avril 1921 il est affecté début 1923 au 166ème Régiment d'Infanterie pour l'occupation du Pays Rhénan. Il est libéré le 30 mai 1923. Le 25 octobre 1930 il épouse Andréa VAUCHER à Château-Porcien (Ardennes).
Il revient sur Montluçon où il est domicilié 40, rue Gustave Flaubert. Il y exerce le métier de maçon.
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Selon une note de renseignements de la police il est arrêté le 22 octobre 1943. La note se conclut ainsi: "Cette
arrestation semble avoir été opérée à la suite de l'acte de sabotage
commis le 8 octobre 1943 au cours duquel une locomotive sous pression
avait été mise en marche et lancée dans la fosse de la plaque tournante
devant le hangar des machines au dépôt de la SNCF à Montluçon".
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Son nom figure au Fichier de Brinon. Donc la famille a fait appel à de BRINON pour qu'il intervienne auprès des autorités allemandes afin d' obtenir sa libération, ce qu'il a rarement fait.
Note: De Brinon Fernand : Homme politique français né le 26 août 1885 à Libourne (33), collaborateur notoire jugé et condamné à mort le 6 mars 1947, il est exécuté le 15 avril 1947 au Fort de Montrouge.
Source du document ci-contre: Division des Archives des Victimes des Conflits Contemporains 21 P 441 320.
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Le 14 décembre
1943 il est déporté de Compiègne à Buchenwald où il arrive le 16 dans le
convoi N° I.161. Il y reçoit le matricule N° 38445 et reste au camp central de Buchenwald après la quarantaine.
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Source du document ci-dessus: Service International de Recherche d'Arolsen 1.1.5.3 / 5731652.
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KL BUCHENWALD: Le camp de Buchenwald , situé à une dizaine de kilomètres de la ville de Weimar, est créé en 1937. Avec le déclenchement de la guerre en 1939 et à mesure des avancées de la Wehrmacht, la population concentrationnaire s'internationalise. De 1943 à la fin de 1944 voire au tout début de 1945, le camp devient un vivier de main d'œuvre corvéable à merci et renouvelable à volonté pour la production de guerre. Le développement des Kommandos s'amplifie. Des usines sont installées dans l'enceinte du camp. En tout, Buchenwald comptera 136 Kommandos. Après huit années d'existence au cours desquelles périrent environ 56000 détenus et où 238980 ont pu être recensés, le camp de Buchenwald est libéré le 11 avril 1945. Source: Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation.
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Il y décède de maladie
- le 4 avril 1944 selon l'état civil de Montluçon et le JO N° 52 du 2 mars 1988 - le 5 avril 1944 selon les archives de Buchenwald.(Verstorben 5 APR 1944).
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Source du document ci-dessus: Service International de Recherche d'Arolsen 1.1.5.3 / 5731648.
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"Mort en déportation" suivant l'arrêté du Secrétariat d'Etat aux Anciens Combattants en date du 15 décembre 1987 paru au Journal Officiel N°52 du 2 mars 1988.
Sources:
- Archives Départementales de l'Allier 1864 W 1, 1289 W 51, 1 R 1921.945.1923,
- Archives Départementales du Puy-de-Dôme 908 W 171 - Division des Archives des Victimes des Conflits Contemporains 21 P 441 320 - Etat civil de Montluçon (03)
- Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation Editions Tirésias 2004
- Mémorial Buchenwald Dora Kommandos Association Française Buchenwald Dora et Kommandos
- MemorialGenWeb site Internet
- Service International de Recherche d'Arolsen 1.1.5.3 / 5731648, 1.1.5.3 / 5731645, 1.1.5.3 / 5731647, 1.1.5.3 / 5731650, 1.1.5.3 / 5731652,
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