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CARCASSIN Augustin dit Louis
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est né le 28 août 1921 au domicile de ses parents Boulevard de l'Hôtel de Ville à Lapalisse (03). Son père Claude est bourrelier et sa mère Marie née RANDIER est femme au foyer.
Sellier célibataire il est domicilié Boulevard de l'Hôtel de Ville à Lapalisse.
Incorporé au Chantier de Jeunesse de Caur-Martin (71) le 6 avril 1941 il en est démobilisé le 20 mai 1942.
Source de la photo: Archives Municipales de Moulins 5 H 81. |
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Il fait partie des 26 hommes arrêtés le 10 mars 1943 dans la rafle organisée par GEISSLER à Lapalisse en représailles après le refus de ces hommes d'aller travailler sur le terrain d'aviation de Périgny (03). Ils étaient requis pour aller creuser des tranchées destinées à empêcher les avions alliés de se poser sur le dit terrain. Parmi les requis, se trouve le milicien Jean MENTEUR qui refuse de participer aux travaux. Les requis vont alors manifester devant le domicile de MENTEUR et refuser à leur tour de travailler pour les Allemands.
Il est interné à la Mal-Coiffée, prison militaire allemande à Moulins (03). Voir ci-contre son adhésion à son retour à l'association Ceux de la Mal-Coiffée, présidée par Maître Maurice TINLAND. Source du document ci-contre: Archives Municipales de Moulins 5 H 81. | | 
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Il est déporté le 25 juin 1943 de Compiègne à Buchenwald où il arrive le 27 juin dans le convoi N° I.110.
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Source du document ci-dessus: Service International de Recherches d'Arolsen 5650722.
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Selon
sa fiche de détenu au Service International de Recherche d'Arolsen
(voir ci-dessus), il est déporté dans le cadre de l'opération
"Meerschaum".
Note: "Aktion Meerschaum" ("Ecume de mer") est le nom de code d' une
opération de « recrutement » de main d’œuvre en Europe de l’ouest afin
d'alimenter les camps de concentration.
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Il reçoit le matricule N° 14538 et reste au camp central.
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KL BUCHENWALD: Le camp de Buchenwald , situé à une dizaine de kilomètres de la ville de Weimar, est créé en 1937. Avec le déclenchement de la guerre en 1939 et à mesure des avancées de la Wehrmacht, la population concentrationnaire s'internationalise. De 1943 à la fin de 1944 voire au tout début de 1945, le camp devient un vivier de main d'œuvre corvéable à merci et renouvelable à volonté pour la production de guerre. Le développement des Kommandos s'amplifie. Des usines sont installées dans l'enceinte du camp. En tout, Buchenwald comptera 136 Kommandos. Après huit années d'existence au cours desquelles périrent environ 56000 détenus et où 238980 ont pu être recensés, le camp de Buchenwald est libéré le 11 avril 1945. Source: Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation.
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Il charge et décharge des wagons à Weimar selon le témoignage d' André ROUMEAU qu'il rencontre à Buchenwald.
Il est évacué le 5 avril sur Cham où il est libéré le 26 avril par les Américains. Il est rapatrié le 5 mai 1945.
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Le 15 décembre 1945 il épouse Andrée REBRION à Lapalisse.
La carte de déporté Politique N° 1.111.17712 lui est attribuée sur décision du Ministère des Anciens Combattants et Victimes de Guerre en date du 26 octobre 1955.
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Source du document ci-dessus: Direction Interdépartementale des Anciens Combattants de Clermont-Ferrand.
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Il décède le 5 janvier 1980 à Lapalisse.
Sources:
- Archives Départementales de l'Allier 1864 W 1, 1289 W 91, 1756 W 1 N° 4383,
- Archives Départementales du Puy-de-Dôme 908 W 34
- Archives Municipales de Moulins 5 H 81
- Direction Interdépartementale des Anciens Combattants de Clermont-Ferrand
- Etat civil de Lapalisse (03)
- Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation Editions Tirésias 2004
- Mémorial Buchenwald Dora Kommandos Association Française Buchenwald Dora et Kommandos
- Service International de Recherches d'Arolsen 5650722,
- Témoignage écrit d'André Roumeau
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