GEORGES Roger Jean
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est né le 13 août 1923 au domicile de ses parents dans le quartier de la Planche à Saint-Germain-des-Fossés (03). Son père Marius est employé au chemin de fer et sa mère Léonie née ALIX est femme au foyer.
Il est chef-cuisinier à l'Hôtel Mondial à Vichy (03) au N° 9, rue Larbaud et loge sur place.
Source de la photo: Office Départemental des Anciens Combattants de l'Allier.
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Selon une note de renseignements de la police il se livre «dès 1942 (…) à une activité clandestine par la distribution de journaux interdits, l'apposition de papillons, la recherche de renseignements, etc..».
Il va au Chantier de Jeunesse au 32ème Groupement de Bruère-Allichamps dans le Cher.
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Il déserte le chantier de jeunesse et entre au groupe F.T.P.F. (Francs Tireurs et Partisans Français) de Saint-Germain-des-Fossés.
Selon la même note de renseignements de la police , "Entre son départ des chantiers et son arrestation, l'intéressé était immatriculé sous le N° 12.361 au groupe FTPF (Francs Tireurs et Partisans Français) de Saint-Germain-des-Fossés, lequel dépendait de la 4ème Compagnie du 204 ème Bataillon Division d'Auvergne. Ses chefs étaient le chef de groupe Jean Sérieux de Saint-Germain-des-Fossés, M.Henri Lefort de Cusset et le Commandant Brigand de Moulins.
(...) GEORGES Roger est présenté par ses anciens chefs comme un agent de liaison. Selon eux il a d'autre part participé à l'impression de tracts, au transport de matériel et de munitions, à la conduite de résistants rejoignant les maquis".
Selon sa déclaration il participe à plusieurs sabotages de voies ferrées dans le Cher et dans l'Allier. Il est agent de liaison et se réfugie chez différents agriculteurs et notamment chez Gilbert PEJOUX, ancien maire de Billy (03) chez qui il est arrêté, non pas pour ses activités de résistant, mais par hasard par la Gestapo le 30 octobre 1943. Arrêté par hasard, car c'est Louis PEJOUX, le fils de Gilbert , qui est recherché. |
Il est interné d'abord à l'Hôtel du Portugal, siège de la Gestapo à Vichy (03), puis à la Mal-Coiffée, prison militaire allemande à Moulins (03).
Le 22 janvier 1944 il est déporté de Compiègne à Buchenwald où il arrive le 24 dans le convoi N° I.172. Il reçoit le matricule N° 42520 et après la quarantaine il fait partie des 350 déportés à être transférés à Mauthausen. La grande majorité de ceux-ci est affectée au Kommando de Gusen II.
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Il est libéré le 6 mai 1945 et est rapatrié le 23 mai. Il obtient un certificat d'appartenance à la Résistance Intérieure Française comme «Isolé».
Selon le Service Historique de la Défense (Dossier GR 16 P 251661), il est homologué en tant que Résistant au titre de la R.I.F. (Résistance Intérieure Française).
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Pourtant c'est la carte de Déporté Politique N° 1.111.09547 qui lui est attribuée sur décision du Ministère des Anciens Combattants et Victimes de Guerre en date du 19 février 1954.
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Source du document ci-dessus: Office Départemental des Anciens Combattants et Victimes de Guerre du Puy-de-Dôme.
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Il exerce la profession de cuisinier et se marie le 21 septembre 1946 avec Wanda KICA à Seuillet (03).
Il décède le 31 mars 1987 à Arcadia, Californie (USA).
Sources:
- Archives Départementales de l'Allier 1864 W 1, 1580 W 8, 1756 W 2 N° 551,
- Etat civil de Saint-Germain-des-Fossés (03) et de Seuillet (03)
- Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation Editions Tirésias 2004
- Mémorial Buchenwald Dora Kommandos Association Française Buchenwald Dora et Kommandos
- Office Départemental des Anciens Combattants de l'Allier
- Office Départemental des Anciens Combattants du Puy-de-Dôme
- Service Historique de la Défense (Dossier GR 16 P 251661)
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