SALOMON Gaston Bernard
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| | Est né le 15 mai 1916 au 2, rue de la Croix Verte à Montluçon (03). Son
père Georges est négociant et sa mère Henriette née GARFUNKEL est sans
profession. Ils sont domiciliés 96, rue Miromesnil à Paris (8ème). Il exerce le métier de courtier en grains.
Source de la photo ci-contre: Division des Archives des Victimes des Conflits Contemporains 21 P 669 476.
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Caporal-chef
au 168ème Régiment d'Infanterie de Forteresse sur la Ligne Maginot, il est fait prisonnier le 22 juin 1940
à Le Tholy (Vosges) et interné au Frontstalag 1 A à Châlons-sur-Marne
(51) avec le matricule 14835. Voir la photo ci-dessus.
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Source du document ci-dessus: Liste des Prisonniers de Guerre 1939-1945 sur site Internet Gallica.
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Source du document ci-dessus: Division des Archives des Victimes des Conflits Contemporains 21 P 669 476.
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Il en est libéré le 11 juillet 1941 et le 2 janvier 1942 il épouse Paulette née PLEZ à Paris (16ème).
Il est arrêté le 15 septembre 1942 à La Haye-Descartes (Indre-et-Loire) pour passage de la Ligne de Démarcation avec de faux papiers. Il est interné à Tours jusqu'au 8 novembre 1942, date à laquelle il est transféré à Drancy.
Il fait partie des 236 hommes déportés le 11 octobre 1943 de Drancy à l'île anglo-normande d'Aurigny. Ces hommes ne sont pas déportés vers des camps d'extermination, car ils appartiennent à une catégorie particulière que les nazis appellent: «conjoints d'aryennes». Une déportation méconnue.
Celle
des «conjoints d'aryennes» selon la terminologie nazie et, pour cette
raison, ils ne sont pas déportés vers les camps d'extermination et les
centres de mise à mort de l'Est. Après avoir été majoritairement arrêtés
dans des rafles par les autorités allemandes et la police française ils
sont extraits du camp de Drancy pour être envoyés sur l'île
anglo-normande d'Aurigny au camp de Norderney. La majorité est
originaire de la région parisienne.
La
majorité d'entre eux (429 personnes) va quitter l'île le 7 mai 1944:
ils sont transférés vers des chantiers de construction dans le Nord de
la France. Les trois-quarts s'évadent alors surtout dans les premiers
jours de septembre.
Source: Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation Editions Tirésias 2004
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Source du document ci-dessus: © FNDIRP dans "Mémoire vivante N° 50 décembre 2006.
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Lors du transfert de Cherbourg à Boulogne, il s'évade en gare de Lisieux selon le témoignage de Marcel GELMAN.
La carte de Déporté Politique N° 1.175.06322 lui est attribuée sur décision du Ministère des Anciens Combattants et Victimes de Guerre en date du 31 mai 1955.
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Source du document ci-dessus: Archives de Paris 3595W_145.
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Il décède à Seugy (95) le 18 mai 1977.
Sources:
- Archives de Paris 3595W_145
- Division des Archives des Victimes des Conflits Contemporains 21 P 669 476
- Etat civil de Montluçon (03) et de Paris (16ème) - Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation Editions Tirésias 2004
- Mémoire vivante N° 50 décembre 2006
© AFMD de l'Allier |
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