JAY René
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| | est né le 4
avril 1920 au domicile de ses parents aux Planchettes à Saint-Eloy-les
Mines (63). Son père Francisque est mineur et sa mère Marie née BUVAT
est femme au foyer.
Source de la photo: Archives de la famille.
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Il est adopté par la Nation le 5 octobre 1929 suite au jugement du Tribunal Civil de 1ère Instance de Riom (63).
Charcutier de profession il est domicilié 15, rue Paul Bert à Saint-Pourçain-sur-Sioule (03). Il travaille à la charcuterie qui appartient à sa mère et à son beau-frère prisonnier de guerre.
Il fait 8 mois de Chantier de Jeunesse de mars à octobre 1941 à Mézières-en-Brenne (36). A son retour il reprend son travail comme charcutier à la Coopérative «La Prolétarienne» jusqu'à ce qu'il soit requis pour le STO (Service du Travail Obligatoire) en mars 1943.
Par la loi du 16 février 1943 du gouvernement de l'Etat Français est créé le Service du Travail Obligatoire qui impose aux hommes nés en 1920-21-22 d'aller travailler pendant deux ans en Allemagne.
Il fait le STO au dépôt de munitions de Saint-Loup (03) après "s'être soustrait aux visites d'incorporation à Vichy pour échapper au départ en Allemagne" selon la famille.
Le 10 juin 1943 il fait partie des "employés arrêtés ce jour (...) trouvés porteurs de munitions à la suite d'une fouille intervenue à leur sortie du camp" selon un rapport de gendarmerie. Il est d'abord détenu à Vichy Boulevard des Etats-Unis, siège de la Gestapo, puis il est interné à la Mal-Coiffée, prison militaire allemande à Moulins, avant d'être transféré à Compiègne le 13 juillet 1943.
Le 2 septembre 1943 il est déporté de Compiègne à Buchenwald où il arrive le 4 dans le convoi N° I.131. Il reçoit le matricule N° 20704.
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Après la quarantaine il est transféré au camp de Dora.
Dora:
Ce camp dépend à l'origine du KL Buchenwald qui n'est situé qu'à
environ 80 km. Il a été créé en septembre 1943 pour accueillir dans ses
tunnels l'usine de Peenemünde bombardée par la RAF le 17 août 1943. Les
déportés travaillent en deux équipes de douze heures. Ils creusent des
galeries dans des conditions inhumaines. Ils restent six mois sans voir
le jour et couchent à même le sol. La mortalité est très élevée. Dora
devient autonome en octobre 1944.
Source: Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation.
Source du document ci-contre : Service International de
Recherches d’Arolsen 2622108.
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Il y décède le 6 janvier 1944 selon le Service International de Recherches d'Arolsen (voir le document ci-dessus), l'état civil de Saint-Eloy-les-Mines (63) et le JO N° 189 du 17 août 1994.
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La famille adhère à l'Association des Déportés et Internés, Résistants et Patriotes de l'Allier.
La carte de Déporté Politique N° 1.111.27149 lui est attribuée à titre posthume sur décision du Ministère des Anciens Combattants et Victimes de Guerre en date du 6 octobre 1960.
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Source du document à gauche ci-dessus: Archives de l'Association des Déportés et Internés, Résistants et Patriotes de l'Allier. Source du document à droite ci-dessus: Direction Interdépartementale des Anciens Combattants de Clermont-Ferrand.
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Son nom figure au Monument aux Morts de Saint-Pourçain-sur-Sioule.
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Photos: AFMD de l'Allier.
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"Mort en déportation" suivant l'arrêté du Ministère des Anciens Combattants en date du 7 juillet 1994 paru au Journal Officiel N°189 du 17 août 1994.
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Sources:
- Archives Départementales de l'Allier 1864 W 1, 1289 W 51, 1580 W 8,
- Archives de l'Association des Déportés et Internés, Résistants et Patriotes de l'Allier
- Archives de la famille
-Archives Municipales de Saint-Pourçain-sur-Sioule
- Direction Interdépartementale des Anciens Combattants de Clermont-Ferrand
- Etat civil de Saint-Eloy-les-Mines (63)
- Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation Editions Tirésias 2004
- Mémorial Buchenwald Dora Kommandos Association Française Buchenwald Dora et Kommandos
- MemorialGenWeb site Internet
- Office Départemental des Anciens Combattants de l'Allier - Service International de Recherches d’Arolsen 2622108,
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