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PÉRIGAUD Raymond Jean Antonin
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est né le 31 mars 1914 au 10, rue du Canal à Montluçon (03). Son père Lucien est mécanicien et sa mère Emma née RISTROPH est sans profession. Ils sont domiciliés 37, rue de la Villette à Paris (19ème).
Il est adopté par la Nation selon le jugement du Tribunal Civil de Montluçon du 29 mars 1933.
Source de la photo: Direction Interdépartementale des Anciens Combattants de Clermont-Ferrand. |
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Incorporé le 25 avril 1935 il est affecté au 25ème Régiment d'Infanterie, puis au 171ème et au 42ème Régiment d'Infanterie de Forteresse. Il est démobilisé le 15 octobre 1926.
Rappelé le 29 août 1939 il est affecté au Dépôt d'Infanterie N° 133. Il est démobilisé le 27 juillet 1940.
Le 16 avril 1941 il épouse Odette CONTEMINE à Montluçon et ils sont domiciliés 19, Quai Louis Blanc à Montluçon. |
Il est employé comme manœuvre au dépôt des machines à la SNCF à Montluçon.
Il est arrêté ainsi que deux autres cheminots une première fois le 22 octobre 1943 par la police allemande et interné à la Mal-Coiffée, prison militaire allemande à Moulins (03) «à la suite de l'acte de sabotage commis le 8 octobre au cours duquel une locomotive sous pression avait été mise en marche et lancée dans la fosse de la plaque tournante devant le hangar des machines» selon une note des Renseignements Généraux.
Dans son adhésion à son retour de déportation à l'association "Ceux de la Mal-Coiffée", dont le président est Maurice TINLAND, grand résistant et futur maire de Moulins, il déclare avoir été arrêté comme "otage par suite d'un déraillement d'une machine au dépôt de Montluçon".
Adhésion de Raymond PÉRIGAUD à l'association "Ceux de la Mal-Coiffée". Source: Archives Municipales de Moulins 5 H 81.
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Raymond PÉRIGAUD et ses deux collègues sont libérés le 2 décembre 1943 et reprennent leur travail au dépôt des machines.
Il est arrêté une deuxième fois le 6 décembre 1943.
Le 22 janvier 1944 il fait partie des 2005 hommes déportés de Compiègne à Buchenwald où il arrive le 24 dans le convoi N° I.172. Il reçoit le matricule N° 42380 et, après la quarantaine, il est transféré le 22 février 1944 au camp de concentration de Mauthausen.
Il y reçoit un nouveau matricule, le N° 53973, et est affecté au Kommando de Steyr...
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| | Steyr-Münichholz:
Kommando du KL Mauthausen. A l'automne 1941, un Kommando de détenus est
constitué au camp central à destination de la ville de Steyr, au sud de
Linz. Les détenus sont employés à la construction de l'usine de
Münichholz, à proximité de la ville. La construction des baraquements
commence à la fin de l'hiver. Le Kommando de Steyr-Münichholz est
officiellement ouvert le 14 mars 1942. Il fait partie du complexe des
usines d'armement de la région de Steyr. Le travail des détenus va de la
fabrication de mitrailleuses, de moteurs d'avions et de trains
d'atterrissage pour Me 109, 110 et 323, jusqu'aux trains de laminoir.
Source: Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation.Source du document ci-contre: Service International de Recherches d'Arolsen 1680923.
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...puis au Kommando de Gusen le 19 mars 1945.
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Gusen: Kommando du KL Mauthausen.A Gusen, les Nazis exploitent les carrières de granit, grâce notamment à l'envoi dès 1940 de milliers de Républicains espagnols. A partir de 1943, les détenus y sont massivement utilisés dans les usines installées par les firmes Steyr, Daimler, Puch et Messerschmitt pour la fabrication des pièces de fusils et des moteurs d'avions. En 1944, pour parer aux attaques aériennes, des galeries souterraines abritent progressivement des chaînes de montage. Gusen II voit ainsi le jour pour recevoir les milliers de prisonniers nécessaires à ces travaux de creusement.
Source: Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation.
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Il est libéré le 5 mai 1945 soit à Gusen soit à Mauthausen et est rapatrié le 20 mai par l'Hôtel Lutétia à Paris.
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Source des documents ci-dessus: AFMD 75.
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La carte de Déporté Politique N° 1.111.02079 lui est attribuée sur décision du Ministère des Anciens Combattants et Victimes de Guerre en date du 8 septembre 1952.
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Source du document ci-dessus: Direction Interdépartementale des Anciens Combattants de Clermont-Ferrand.
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Il décède le 17 juin 1961 à Montluçon.
Sources:
- Archives Départementales de l'Allier 1864 W 1, 1 R 1934.1047.759, 1289 W 91, 654 W 7,
- Archives Municipales de Moulins 5 H 81
- Direction Interdépartementale des Anciens Combattants de Clermont-Ferrand
- Etat civil de Montluçon (03)
- Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation Editions Tirésias 2004
- Mauthausen Le Troisième Monument Amicale de Mauthausen
- Service International de Recherches d'Arolsen 1680923,
© AFMD de l'Allier |
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