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PÉRONNET André Jean
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Est né le 13 septembre 1919 au domicile de ses parents aux Poulards à Chavroches (03). Il est le frère jumeau de René. Son père François et sa mère Marie née PACAUD sont cultivateurs.
Il est domestique de ferme.
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Incorporé le 15 avril 1940 il est affecté au Dépôt d'Infanterie N° 133, puis au 2ème Bataillon de Marche le 17 juin 1940, puis au 92ème Régiment d'Infanterie le 1er septembre 1940. Il se rengage pour 3 ans à compter du 25 janvier 1941 et est volontaire pour partir au Levant. Il est démobilisé suite à la dissolution de l'Armée d'Armistice en novembre 1942.
Le 19 octobre 1943 il se livre à la Gestapo de Vichy qui avait arrêté son frère Antonin à son domicile à Saint-Gérand-le-Puy (03). Il est relâché à condition de continuer à travailler chez François ROEL, collaborateur notoire à Périgny (03).
Il fait partie avec son frère Fernand du Groupe Cluzel, groupe dépendant du Mouvement "Combat".
Il est arrêté la deuxième fois à Périgny au Domaine Neuf, dénoncé par ROEL après avoir informé ce dernier de son intention de le quitter. Selon une source (Archives Départementales du Puy-de-Dôme 2330 W 90) il avait décidé de rejoindre les Forces Françaises Libres en Angleterre. Il est transféré à Vichy, puis interné à la Mal-Coiffée, prison militaire allemande à Moulins (03).
Le 14 décembre 1943 il est déporté de Compiègne à Buchenwald où il arrive le 16 dans le convoi N° I.161. Il y reçoit le matricule N° 39357.
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Source du document ci-dessus : Service International de
Recherches d’Arolsen 6800234.
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Après la quarantaine il est transféré au Kommando d'Ellrich.
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Ellrich: Ce Kommando, dépendant du camp de Dora, est constitué de bâtiments abandonnés d'une fabrique avec un vaste terrain en friche. Entre mai et septembre 1944 on évacue vers Ellrich des milliers de détenus pour travailler sur des chantiers dépendant du «Sonderstab Kammler», qu'il s'agisse du creusement de galeries souterraines ou de tous les travaux de génie civil en surface.
Source: Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation.
Il y décède le 26 décembre 1944 selon l'état civil de Chavroches et le JO N° 57 du 8 mars 1997.
«Mort pour la France»
"Mort en déportation" suivant l'arrêté du Ministre délégué aux Anciens Combattants et Victimes de Guerre en date du 31 janvier 1997 paru au Journal Officiel N° 57 du 8 mars 1997.
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Il est homologué au titre de la Résistance Intérieure Française du 1er décembre 1942 au 26 décembre 1944 avec le grade fictif de sergent. Certificat d'appartenance N° 6.186.
Selon le Service Historique de la Défense (Dossier GR 16 P 467702), il est homologué en tant que Résistant au titre de la R.I.F. (Résistance Intérieure Française) et des D.I.R. (Déportés et Internés de la Résistance).
La carte de Déporté Résistant N° 1.011.28729 lui est attribuée à titre posthume sur décision du Ministère des Anciens Combattants et Victimes de Guerre en date du 30 janvier 1956.
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Source: Direction Interdépartementale des Anciens Combattants de Clermont-Ferrand.
Note de l'AFMD de l'Allier: (1) Son frère Fernand est arrêté, déporté et décédé à Flossenbürg le 3 novembre 1944. (2) François ROEL a été condamné à mort par contumace après la Libération.
Sources:
- Archives Départementales de l'Allier 1864 W 1, 1 R 1939.1073.32, 1756 W 2 N° 6601,
- Archives Départementales du Puy-de-Dôme 908 W 563, 2330 W 90 (transmis par le service interdépartemental de la Mémoire de l'ONACVG de Clermont-Ferrand)
- Direction Interdépartementale des Anciens Combattants de Clermont-Ferrand
- Etat civil de Chavroches (03)
- Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation Editions Tirésias 2004
- Mémorial Buchenwald Dora Kommandos Association Française Buchenwald Dora et Kommandos
- MemorialGenWeb site Internet
- Service Historique de la Défense (Dossier GR 16 P 467702)
- Service
International de Recherches d’Arolsen 6800234
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