KRAKOWSKA née JANISZEWSKA Marie
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| | est née le 23 mai 1903 à Grodziec (Pologne). Elle est la fille
d’Emile et de Vanda VODRZYNSKA.
Réfugiée polonaise elle
arrive en France le 8 février 1940.
Source de la photo ci-contre :
Bureau des Archives des Victimes des Conflits Contemporains. |
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Elle entre au réseau « F
2 » le 1er avril 1942 comme agent de renseignement et chiffreur.
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Réseau
F2 : (F pour Famille) est l’un des plus gros réseaux d’obédience
britannique, revendiquant 2800 agents et sans doute le plus précoce grâce à ses
premières liaisons établies par l’Espagne, où il exfiltre des officiers, dès l’été
1940. Il illustre la complexité du monde du renseignement. Avatar du Service de
Renseignement de l’armée polonaise en France, liée à l’Amirauté repliée à
Londres, il est, avec le POWN – l’Organisation Polonaise de Lutte pour l’Indépendance-,
l’un des éléments importants de la Résistance polonaise « blanche ».
Source : Dictionnaire Historique de la Résistance.
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Elle est arrêtée avec sa
fille Marie le 13 avril 1943 par 2 agents de la Gestapo de Vichy
à l’Hôtel Alexandra Place de la Source de l’Hôpital à la suite d’arrestations
en chaîne à Grenoble, Nice, Lyon, Châtel-Guyon.
Elle est internée à la Mal-Coiffée, prison
militaire allemande à Moulins (03) du 13
avril au 25 mai 1943, puis à Fresnes où elle subit plusieurs interrogatoires.
Elle est ensuite transférée le 25 janvier 1944 à Compiègne où elle fait un
court séjour.
En effet, le 31 janvier 1944 elle est déportée de Compiègne à Ravensbrück où elle arrive le 3 février. Elle reçoit le
matricule N° 27732 et reste au camp central.
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Le
KL Ravensbrück est situé près de la ville de Fürstenberg à environ 50
kilomètres au nord de Berlin.
Au
total, plus de 120 000 déportées d’une vingtaine de nationalités
différentes sont passées par le KL Ravensbrück, le grand camp de concentration
pour femmes du Reich. De là beaucoup d’entre elles sont transférées vers des
camps et des centaines de Kommandos
extérieurs disséminés dans toute l’Allemagne.
Les
conditions d’existence à Ravensbrück sont tout aussi effroyables que dans les
autres KL. De 1939 à 1945, on estime qu’environ 40 000 déportées ont
trouvé la mort dans ce camp.
Source :
Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation.
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Elle y est libérée le 30
avril 1945 et est rapatriée le 8 mai 1945. Le
9 février 1948 elle est homologuée comme sous-lieutenant pour les services
accomplis en tant qu’agent P2 du Réseau F2.
Selon le Service Historique de la Défense (Dossier GR 16 P 306218), elle est homologuée en tant que Résistante au titre des F.F.C. (Forces Françaises Combattantes) et des D.I.R. (Déportés et Internés de la Résistance).
Lui
sont attribuées
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la Croix de Guerre ordre N° 130 du 18 avril 1947
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la Médaille de la Reconnaissance Française
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la Croix de la Vaillance Polonaise
-
la carte de Déporté Résistant N° 2.001.20919 le 11 janvier 1954
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Sources :
- Bureau des Archives des
Victimes des Conflits Contemporains
- Dictionnaire Historique de la Résistance sous la Direction de
François Marcot Robert Laffont 2006
- Livre mémorial de la
Fondation pour la Mémoire de la Déportation Editions Tirésias 2004
- Service Historique de la Défense (Dossier GR 16 P 306218)
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